Présentation du plan d’action :

  • Organisation de RIS de formateur-trices 

Organisation de RIS de formateur-trices dans tous les départements où cela est possible, d’ici le 12 mai prochain afin de mettre en débat une journée nationale d’action le 20 mai prochain : Pour répondre à leur surcharge de travail, l’élaboration de dispositifs de formation doit être remise au centre de leur activité et ce qui n’en relève pas doit être sinon évacué, a minima réellement allégé. Le plan d’action du SNUipp-FSU passe par une élaboration, dans chaque département, dans des RIS ou réunion de formateur-trices, des priorités pour leur métier, avec la revendication d’une lettre de mission ou d’une fiche de poste pour protéger les formateur-trices des dérives et surcharges. La revendication de ces priorités sera portée à la fois localement et nationalement.

Sera mise en débat une journée nationale d’action le 20 mai prochain, à l’occasion des 2 journées de regroupement virtuel par le MEN des formateur-trices au niveau national les 20 et 21 mai prochains, avec la perspective d’une ouverture par le ministre le 20. Les modalités concrètes sont à définir collectivement.

Les sections départementales qui ne parviendront pas à organiser une réunion d’ici le 12/05 sont bien évidemment invitées à participer à la prochaine visio nationale et à prévoir une RIS à la date qui leur conviendra.

  • Nouvelle visio nationale pour une synthèse de ces priorisations :

Une nouvelle visio des responsables formateur-trices des départements est proposée le mercredi 12 mai de 9h à 11h30. Cette date rapprochée a pour but de donner à la journée du 20/05 un caractère national, si les formateur-trices des départements en actent le principe.

Cette visio devra permettre d’élaborer une synthèse de la priorisation des tâches des formateurs-trices du 1er degré, pour un relai national.

  • Demande d’audience au ministre.

A partir de la synthèse des priorisations, le SNUipp-FSU demandera une audience au ministre, sur les conditions de travail des formateur-trices, la revendication d’une priorisation de leurs tâches autour des questions de formation et une égalité de traitement sur les questions indemnitaires.

Le SNUipp-FSU axera  son intervention sur la nécessité d’un recentrage du métier autour des questions de pédagogie et de formation, cœur du métier, pour permettre une réponse à l’impossibilité actuelle de le réaliser, à la surcharge de travail, ainsi que pour borner le risque qu’une éventuelle avancée du côté des indemnités s’accompagne, pour le ministère, d’une charge de travail supplémentaire ou une dérive des missions vers des fonctions de gestion des ressources humaines. Nous mettrons en avant les revendications liées au temps (reconnaissance du temps invisible comme les temps de préparation des formations) et aux priorités à retrouver dans leur travail (respect de la circulaire de 2015, formations sur toutes les dimensions des programmes…). Les revendications de moyens seront également portées : postes (dont postes de CPC EPS dans les circos), mais aussi décharges (PEMF), outils de travail…

Le SNUipp-FSU a également évoqué la possibilité d’une intervention en CHSCT-MEN sur les conditions de travail des formateur-trices, en parallèle et pour renforcer l’intervention auprès du ministre.

La démarche du SNUipp-FSU pourra devenir unitaire, à partir de la priorisation effectuée, avec nos partenaires habituels (ANCPetAF, SE-UNSA et SGEN-CFDT). L’ANCPetAF nous a d’ailleurs écrit pour nous proposer une démarche commune au sujet de la prime d’équipement et des questions salariales.