Présent-es : la Rectrice, les 4 secrétaires généraux, les 4 Dsden, le docteur Habold ( directeur de l’ARS Nouvelle Aquitaine), les organisations syndicales en CTA dont 4 de la FSU/CGT Educ’Action 

Cette réunion se tient suite à la grève du 13 janvier. Parmi les mesures annoncées, la reconstruction d’un dialogie social avec communication des données et des échanges avec les représentant-es des personnels en présence de l’ARS avait été actée à tous les niveaux au sein d’une instance de concertation et d’échanges : national, académique, départemental. Cette réunion se tient pour la 1ère fois au niveau académique.

 

Prochaines dates :

  • au niveau départemental : ce vendredi 28 janvier
  • au niveau académique dans 15 jours et pendant la 2nde semaine des vacances de février

Point de situation générale

 

Taux d’incidence sur l’académie (nombre de nouveaux cas détectés sur les sept derniers jours, on le divise par la population cible puis on le multiplie par 100.000 

 

  • 3306 sur le 16
  • 3284 sur le 17
  • 3379 sur le 79
  • 3461 sur le 86

 

Le Dr. Habold indique que ce sont des taux record depuis le début de l’épidémie. 

La région Nouvelle Aquitaine est en décalage par rapport à l’Ile de France et Paca d’environ 2/3 semaines. Or le pic est dans ces régions en ce moment, ce qui signifie que les 3 semaines prochaines devraient voir plus de contaminations et que nous sommes toujours en phase ascendante, malgré un taux de vaccination plus important sur l’académie qu’en France.

Il indique que si le variant actuel est moins “agressif”, le taux de contamination étant si élevé, les formes graves restaient bien présentes. Il indique qu’un nouveau variant était en observation.

Il indique qu’à l’hôpital, un taux d’absence de personnel est 14% est annoncé.

Point de situation en milieu scolaire

1er degré

Au 25 janvier, 1201 absences d’enseignant-es soit un taux d’absence de 14.9%.

La FSU / CGT Educ’Action a fait remonter l’étonnement et la surprise de ne voir aucun chiffre concernant les élèves du 1er degré, alors que les directeurs-trices rentrent constamment des données.  

La rectrice indique que la gestion du 1er degré est avant tout départementale et serait présenté pendant l’instance départementale correspondante et elle indique être très sensible à la situation des directeurs-trices d’école.

Pour la Vienne, l’IA a indiqué que du 3 janvier au 20 janvier, il y avait 5900 élèves cas Covid recensés, ce qui ferait 18% des élèves de la Vienne.  

Le Dr. Habold a indiqué que le fait de fermer une école quand il y avait beaucoup de contaminations dans celles-ci, n’apporterait pas de plus value pour freiner la contamination.

La FSU/CGT Educ’Action a fait remonter la situation d’élèves qui ne viennent pas à l’école par impossibilité voire refus de les familles de les tester, et au contraire, des élèves présent-es à l’école mais dont le testing supposé et déclaré par déclaration de l’honneur semble suspect.

Le Dr. Habold a insisté sur le fait d’aérer régulièrement et que l’école était le lieu où les mesures étaient les plus draconiennes.

2nd degré

Au 25 janvier, 1241 absences d’enseignant-es soit un taux d’absence de 13,6%. Le SG indique que les vies scolaires (18 CPE absent-es, 148 AED, 140 AESH) sont aussi impactées comme les personnels administratifs (environ 65 personnes absentes dans les EPLE).

En moyenne, 9934 élèves sont absents depuis le 3/1/22. Ce chiffre est en augmentation, 15503 élèves absents ce 26 janvier, soit 10,7% des élèves du 2nd degré.

 

Mesures de l’académie

Livraison de masques

L’académie est en cours de réception des masques chirurgicaux (1348800 masques pour l’académie), les livraisons devraient finir à la fin de la semaine. Livraisons dans les circonscriptions pour le 1er degré, livraisons dans les EPLE pour le 2nd degré.

 

Les masques FFP2 (115 350) ont été livrés en maternelle (professeurs, AESH, ATSEM), et qui seront complétés début février aussi en élémentaire (Cp, ce1 , AESH). La FSU/CGT Educ’Action a fait remonter la nécessité de prioriser également les infirmières et les assistant-es d’éducation en charge des réfectoires. Le SG a indiqué qu’un questionnaire va être mis en œuvre pour questionner les personnels pour savoir qui souhaitent en bénéficier.

Autotests

Possibilité de bénéficier de 2 autotests gratuits pour chaque semaine.  

Chaque personnel va recevoir un courrier ce jeudi signé par la rectrice permettant d’en bénéficier.

Détecteur CO2

10,9% des écoles équipées : 

  • 18% dans le16
  • 14% dans le 17
  • 7% dans le 79
  • 3% dans le 86

 

41.5% des collèges équipés

  • 84% dans le 16
  • 1.6%  dans le 17
  • 6.1% dans le 79
  • 73% pour le 86

 

56% des lycées 

  •  75% dans le 16
  • 44% dans le 17
  • 57% dans le 79
  • 50% dans le 86

 

Recrutements

 

18 listes complémentaire 

  • 3 pour le 16
  • 6 pour le 17
  • 3 pour le 79
  • 6 pour le 86

2 situations en attente de finalisation

2 en SPA

 

22 contractuel-les depuis le 3 janvier

  • 5 pour le 16
  • 6 pour le 17
  • 5 pour le 79
  • 6 pour le 86

1 Retraité-e

  • 1 dans le 16

 

AED 

  • 38 ETP pour l’académie soit 29660 heures supplémentaires. Dotations alloués essentiellement aux collèges

Nous avons exprimé nos craintes que ses heures supplémentaires ne soient pas utilisées faute de personnel ou manquent au contraire dans certains établissements. Elles seront en priorité attribuées à des AED à temps partiel. Le rectorat a tout distribué, mais des ajustements sont possibles.

 

Médiateur-trices LAC

Recruté-es par les académies, les médiateurs-trices « Lutte anti Covid »  viennent renforcer les personnels de santé du Ministère de l’éducation nationale dans les campagnes de test et de contact tracing. 

 

  • 2 pour le 16
  • 6 pour le 17
  • 3 pour le 79
  • 14 pour le 86

 

Ces médiateur-trices, étudiant-es ou non, spécialistes ou non de santé, sont recruté-es en tant que vacataires pour l’ensemble des postes d’une opération de dépistage :

  • accueil administratif
  • prélèvement
  • délivrance de messages de préventio
  • initiation de la démarche de contact tracing
  • conseils sur l’isolement des cas positifs ou cas contacts

le tout sous la supervision d’un professionnel de santé.

Ils/elles pourront être amené-es à réaliser les prélèvements s’ils/elles ont validé la formation dédiée et qu’ils/elles sont encadré-es sur place par un personnel de santé.