Suite des ouvertures et fermetures de postes pour la rentrée 2022

Étaient présent-es : M. Barthélémy (IA-DASEN), M. Monlun (Secrétaire Général), M. Artaud (IENA), 5 IEN (Châtellerault, Montmorillon, Poitiers Est, Poitiers Nord et Poitiers Sud accompagnée d’une stagiaire IEN de Djibouti) 2 Doses (Mmes Berthon Pin et Librero), 5 FSU/CGT Educ’Action, 2 FO, 4 UNSA, 1 SNALC, 

Le SNUipp fait partie de la délégation FSU/CGT Educ’Action.

Note d’ambiance :   Ce dernier CTSD de l’année scolaire a débuté par des propos inacceptables de l’IA-DASEN. Il a indiqué qu’il “ne saurait quoi faire de 30 postes en plus pour la Vienne”. Alors que de nombreuses situations restent sans solution dans le département, que nos capacités de remplacement sont plus qu’insuffisantes et que des collègues voient leurs moyens diminuer par la logique comptable du DASEN, il aurait été préférable que ce dernier tourne 7 fois sa langue dans sa bouche avant de dire de telles inepties !

Pour le SNUipp-FSU 86, ces propos sont tout simplement honteux par la méconnaissance et le mépris du terrain que cela dégage. Alors que des collègues sont en souffrance, que beaucoup n’ont pas connu de départ en formation depuis plus de 10 ans, que les enseignants ne cessent de se répartir les élèves faute de moyens de remplacement, ces propos sont incompréhensibles. Les décisions du CTSD de ce jour sont l’illustration du manque de poste de notre département : engagement en éducation prioritaire de GS dédoublés non respecté, baisse de décharges de direction, situations de demandes d’ouverture restées sans solutions, fermetures dénoncées par les équipes….  Le SNUipp-FSU 86 dénoncera ces propos auprès de la rectrice en CTA mardi prochain et incite les équipes à écrire en conseil des maîtres et maîtresses à l’IA pour lui expliquer les besoins sur le terrain et le sortir ainsi de son aveuglement (voir notre article avec des exemples ici)

Sommaire

1. Déclaration liminaire : nouveau ministre, recrutement, expérimentation marseillaise, épuisement professionnel

Monsieur l’Inspecteur d’Académie, 

Mesdames et Messieurs les membres du CTSD de la Vienne, 

Fraîchement arrivé rue de Grenelle le 20 mai, Pap Ndiaye nouveau ministre de l’EN a reçu fin mai les organisations syndicales dont la FSU et la CGT Educ’Action. Un changement de ton est à noter :  le Ministre a écouté la première organisation représentative des personnels ce qui après 5 ans de Blanquer est malheureusement notable, et a indiqué aux représentant·es de la FSU et de la CGT Educ’Action sa volonté de changer avec la méthode de son prédécesseur. Si ces signaux sont plutôt encourageants, aucune réponse n’a pu être apportée aux demandes formulées par notre fédération. La FSU a rappelé tous les éléments évoqués dans la lettre ouverte envoyée dès sa nomination au ministère, sans réponse à ce jour : hausse des recrutements des personnels enseignants titulaires, revalorisation salariale, meilleure prise en compte de l’inclusion, amélioration du statut des AESH, allègement des tâches de direction …

Au-delà des discours et de l’écoute, ce sont en effet des actes forts qui sont attendus par l’ensemble de la communauté éducative. Actes qui, pour devenir réalité, nécessitent une réorientation profonde de la politique menée et des marges de manœuvres budgétaires. Ce qui, au vu du quinquennat précédent et des projets de réforme d’Emmanuel Macron (priorité aux “fondamentaux “, réforme du lycée confortée, voie professionnelle menacée…), est très loin d’être acquis.

La publication des résultats d’admissibilité aux concours externes a montré que dans le premier comme le second degré, le nombre de nouvelles enseignantes et nouveaux enseignants réellement recruté-es sera très inférieur au nombre de postes ouverts aux concours.

Le ministère affirme que cette situation a été anticipée et que les élèves auront toutes et tous des enseignant-es devant elles et eux à la rentrée. Comment nier la crise du recrutement que le service public d’éducation vit actuellement ?

Est-ce de l’aveuglement  ou alors la volonté inavouée de favoriser le recours aux contractuel-les que pourtant les rectorats peinent à recruter.

Et pourtant, quelle opération séduction ! Des job dating honteux où les rectorats expliquent recruter de vrai-es enseignant-es en seulement 30 minutes ou encore des campagnes de communication sur les sacs à pain dans les boulangeries. La profession ne se faisait pas beaucoup d’illusion sur la considération que le gouvernement avait pour elle… mais là, ces opérations marketing qui nient la professionnalité et l’expertise de nos métiers est une véritable injure crachée à la figure des agent-es ! 

Donc ne nous leurrons pas, malgré ces opérations de recrutement, de très nombreuses classes se retrouveront sans professeur-e à la rentrée.

Pour la FSU-CGT Educ’Action, il est urgent de réagir pour assurer un recrutement à hauteur des besoins  et cela passera d’abord par une véritable revalorisation du salaire (dégel du point d’indice et revalorisation des frais de déplacement des personnels itinérant-es) seule mesure capable de stopper le déclassement salarial et la paupérisation des enseignant-es. Il conviendra également de mettre en oeuvre un concours supplémentaire transitoire et le report des postes inscrits au budget et non pourvus sur la session suivante, la systématisation des listes complémentaires, l’amélioration des conditions de travail, de formation et d’entrée dans le métier avec un retour à un mi-temps pour toutes et tous dès la rentrée, des moyens pour la formation et l’accompagnement des stagiaires…

Pourtant, face à ce constat et à l’état de l’école en ce mois de juin 2022, le président Macron ne freine pas sur sa politique ultralibérale. En déplacement à Marseille au début du mois, il a annoncé une généralisation dès l’automne prochain de « l’école du futur » alors que l’expérimentation marseillaise a tout juste débuté. Ce projet remet pourtant en cause gravement les principes égalitaires qui fondent l’école républicaine.

Alors que l’Education Nationale est au plus mal avec des inégalités scolaires renforcées, une crise d’attractivité qui perdure et s’accentue, des conditions de travail et d’enseignement dégradées… la première mesure annoncée après les élections présidentielles est de conforter un projet néolibéral qui va à l’encontre des besoins de l’école et des personnels.

Cette expérimentation est à la fois une application avant l’heure de la loi Rilhac qui entend instaurer une forme de hiérarchie au sein des écoles et la fuite en avant du modèle des “contrats locaux d’accompagnement” qui contractualise l’octroi de moyens supplémentaires et débouche sur une école à plusieurs vitesses.

Sa généralisation entraînerait une mise en concurrence des écoles pour l’attribution de moyens, le démantèlement du système de nomination des personnels, la création d’un nouvel échelon hiérarchique et ouvrirait la voie à une possible adaptation locale des contenus scolaires… C’est cette feuille de route que vient de tracer aujourd’hui le président au nouveau ministre de l’éducation.

La FSU-CGT Educ’Action réfute totalement cette vision de l’école. Le service public d’éducation doit répondre à plusieurs urgences déterminantes avec la nécessaire résorption des inégalités scolaires, de la crise historique du recrutement, du déclassement salarial des personnels… La rue de Grenelle doit répondre aux véritables enjeux de l’école. C’est le projet que défendent la FSU et le SNUipp dans le livre blanc 2022 réalisé à l’occasion des élections législatives et que nous vous offrons ce jour. 

Localement, nous vous alertons solennellement ce jour, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, sur l’état d’épuisement de la profession dans le département. Les deux ans de crise covid et les injonctions successives ministérielles (évaluations nationales, guides de couleur injonctifs plus que prescriptifs, évaluations d’école imposées comme à Chauvigny ce mois de juin) ont eu raison de l’abnégation de nos collègues. La casse du collectif de travail comme des conditions d’apprentissages qualitatives des élèves entraînent une perte de sens au métier pour de plus en plus d’enseignant-es de la Vienne. Le travail empêché serait-il devenu la norme? De plus en plus de collègues sont épuisé-es et n’arrivent pas à se projeter sur la rentrée prochaine. Ceci est augmenté par l’inquiétude des conditions d’accueil des élèves à besoin particulier sans moyen (baisse des prises en charge par les réseaux d’aide, CMPP, CAMPS faute de moyen et d’orientation en IME faute de places….) mais aussi des élèves dont les apprentissages et le comportement ont été très impactés par la crise covid. Les enseignant-es ont besoin d’être soutenu-es, accompagné-es et formé-es dans ces nouvelles missions. Cela nécessite inévitablement des moyens pour remettre en place la formation continue sur temps de travail devant élèves comme elle existait au siècle dernier… S’agissant de la santé des personnels du département, l’absence de médecine du travail reste toujours un véritable problème, d’autant plus lorsque la médecine de prévention est autant amputée de ses moyens. Ainsi, qu’en est-il de la médecine de prévention dans notre département et quels moyens lui sont donnés ?

Au regard de ce constat alarmant, nous voyons bien que la rentrée sera difficile et qu’il y aura très rapidement un manque de remplaçant-es. C’est pourquoi nous vous demandons une nouvelle fois, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, de faire appel à la réserve ministérielle de moyen pour cette rentrée. En effet, pour réellement tenir compte des spécificités de notre département (REP, institutionnalisation, classes externalisées…) il nous semble nécessaire de travailler à l’avenir, départementalement comme académiquement, sur des documents de travail dissociant les effectifs de l’école en classe “ordinaire” (E/C) de ceux des dispositifs (E/D).

Enfin, concernant la carte scolaire de ce CTSD, nous remarquons que les ouvertures portées par la FSU-CGT Educ’Action au GT (St Jean de Sauves, Migné Auxances Limbre, Les RPI de Blanzay-Champniers et de Cherves-Cuhon-Vouzailles) ont été prises en compte et que nos interventions ont permis d’éviter des projets de fermetures. Néanmoins, nous reviendrons sur les propositions de fermeture de Antoigné maternelle, Ferry élémentaire, Léo Lagrange, Buxerolles Veil maternelle, Jaunay-Marigny P. Eluard. Nous porterons également les demandes supplémentaires suivantes : 

Ouvertures : Poitiers Andersen maternelle (classe + décharge direction), Poitiers Daudet maternelle, Jacques Brel maternelle (classe + décharge direction), Poitiers Perrault maternelle, Colombiers, Chiré-en-Montreuil, RPI Lavoux – La Chapelle Moulière – Liniers, poste UPE2A Poitiers, poste enfants du voyage Châtellerault, poste Tony Lainé maternelle CARDIE.

Comptage de rentrée : Vouneuil s/ Vienne

Augmentation de décharge : Naintré maternelle, Poitiers Théophraste Renaudot maternelle, L’Isle Jourdain, Châtellerault Lavoisier, Senillé St Sauveur, coordonnatrice REP Châtellerault, Montmidi maternelle

Pour conclure, nous vous demandons, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, de déroger à la seule gestion comptable dans cette opération de carte scolaire, et de ne vous appuyer que sur les contextes d’exercices qui dans toutes ces situations révèlent les stigmates de 2 ans de covid et d’une école inclusive sans moyens. 

Nous vous remercions de votre attention. 

Réponse de l’IA

L’IA n’est, étonnamment, pas revenu sur les éléments de notre déclaration liminaire, il a présenté ses priorités pour la carte scolaire :

  • Pas de fermeture sur les pôles éducatifs territoriaux
  • Pas de fermeture d’école sans accord du maire
  • Poursuite du dédoublement en GS, quand c’est possible
  • Limitation à 24 en GS-CP-CE1, même si cela implique des effectifs élevés en CE2-CM1-CM2
  • Renforcer les décharges des écoles à 6, 7, 12 et 13 classes, donc revoir l’attribution des décharges exceptionnelles
  • Accompagner l’école inclusive (création ulis et unité d’enseignement autisme)
  • Envisager de potentiels remplaçants pour que les stagiaires partent dans de bonnes conditions.
  • Pour ne pas fermer en septembre, fermer dès juin à partir de la connaissance du terrain des IEN

2. Choix d’ouvertures et de fermetures de l’IA

La FSU-CGT Educ’Action a défendu tous les dossiers qui avaient été portés à sa connaissance. Le DASEN a procédé à certains ajustements suite aux débats en groupe de travail du 9 juin dernier et lors de cette instance.

Ouvertures : +5 ETP

 5 ouvertures ont été actées lors de cette instance. Il s’agit de :

Circonscription de Poitiers Nord Vienne

  •  Migné-Auxances Limbre

Circonscription de Poitiers Sud Vienne

  •  Lusignan  Léodile Béra élémentaire

Moyens de remplacement :

  • 1 moyen “brigade ville” sur le secteur Châtellerault (Rattachement à définir)
  • 2 TR départementaux (Rattachement à définir)

Moyens provisoires pour l’année : + 3 ETP

Circonscription de Lencloître Nord Vienne

  • Cherves-Cuhon-Vouzailles
  • Saint Jean de Sauves  R. Mabileau

Circonscription de Montmorillon Sud Vienne

  • RPI Blanzay-Champniers

Fermetures : -6 ETP

Circonscription de Châtellerault

  • Châtellerault Antoigné maternelle
  • Châtellerault Léo Lagrange primaire

Circonscription de Poitiers Est

  • Buxerolles  Simone Veil maternelle

Circonscription de Poitiers Nord

  • Jaunay-Marigny Paul Eluard élémentaire

Circonscription de Poitiers Ouest

  • Poitiers Pérochon maternelle

Circonscription de Poitiers Sud

  •  Lusignan Léodile Béra maternelle

Situation de carte scolaire pour les personnels

Le SNUipp-FSU 86 accompagnera tou-tes les collègues impacté-es par une mesure de carte scolaire. Ces collègues auront une nouvelle nomination provisoire au 1er juillet 2022. Contactez-nous au 05 49 01 36 71 ou snu86@snuipp.fr 

Quelle suite en septembre ?

Pour le CTSD de rentrée, il reste au DASEN 1 équivalent temps plein (ETP), 2 moyens réservés pour Poitiers et 1 moyen réservé pour Châtellerault. Le DASEN a redit qu’il ne ferait pas de fermeture au CTSD de septembre. En conséquence, pour pouvoir assurer les ouvertures nécessaires, il n’aura d’autres choix que de transformer des moyens pour l’année ; en piochant dans les 4 postes RASED non pourvus ou dans la modeste réserve de remplaçant-es par exemple. 

Suite aux échanges en CTSD, l’IA a indiqué qu’il y aurait un comptage de rentrée pour les écoles suivantes :

  • Colombiers primaire
  • Châtellerault Lavoisier primaire
  • Poitiers Andersen maternelle
  • Chiré en Montreuil primaire

Mais si, d’ici là, vous pensez que votre école a besoin d’une ouverture, n’hésitez pas à nous contacter. Continuez à nous envoyer vos effectifs !

Vote 

La FSU-CGT Educ’Action a voté CONTRE le projet présenté par le DASEN. Si elle a acté positivement la levée de la fermeture sur Châtellerault Jules Ferry et la proposition de comptage de rentrée sur Chiré-en-Montreuil, la FSU-CGT Educ’Action déplore l’absence d’ouverture sur les Couronneries malgré des effectifs nombreux, la baisse de décharge exceptionnelle à Poitiers Brel et Renaudot maternelles, la suppression de l’enseignant-e supplémentaire langage de Poitiers Tony Lainé maternelle, la fermeture à Buxerolles Veil Maternelle entraînant 4 classes à 26 de moyenne début juin ou encore le refus de création de poste pour venir en aide aux équipes dans l’accueil des réfugiés Ukrainiens, entre autre...

  • Pour :  0
  • Abstention : 2 UNSA
  • Contre : 5 FSU-CGT Educ’action, 2 FO, 1 SNALC

L’UNSA s’étant abstenue, la carte scolaire est validée, malgré de gros besoins non pourvus dans les écoles du département. Si toutes les organisations syndicales avaient voté contre, un CTSD de repli aurait eu lieu et l’IA-DASEN aurait dû revoir sa copie. 

3. Points particuliers : Décharges de direction, rattachements administratifs, Fusion

Décharges de direction supplémentaires

Nous avions demandé la pérennité des décharges exceptionnelles. Si l’IA-DASEN a fait le choix d’en maintenir certaines, il en a refusé d’autres. Il renvoie vers les circonscriptions le soin de leur accorder du temps supplémentaire, pris sur les moyens de remplacement (Naintré mat,  Senillé St Sauveur et Poitiers Montmidi et Brel mat).

Directeurs, directrices, faites remonter à vos circonscriptions vos demandes de décharges exceptionnelles avec copie à snu86@snuipp.fr 

L’IA-DASEN est revenu sur certaines décharges exceptionnelles accordées depuis plusieurs années pour les ramener à leur volume statutaire malgré les conditions d’exercices particulières et les missions supplémentaires demandées. 

La directrice de l’école Poitiers Jacques Brel, seule école REP du quartier à ne pas bénéficier d’une décharge à 100%, a vu son temps de décharge encore réduit alors même qu’elle obtient une classe supplémentaire (passage de 50% à ⅓)

La directrice de l’école maternelle de Poitiers T. Renaudot verra sa décharge passer de 100 % à 75% (rentrée 2022), puis 50% (rentrée 2023). Alors même que l’administration lui a octroyé de nombreuses missions supplémentaires (constellations, mission maternelle, etc.).

Nous demandions aussi à ce que des directeur-trices déchargé-es statutairement à 100 % avec multiples missions supplémentaires (REP+, Application, etc…), comme c’est le cas sur Lavoisier à Châtellerault, puissent bénéficier d’une décharge supplémentaire, assurée par un-e adjoint-e, afin de les aider dans leurs missions. Cela a été une nouvelle fois refusé lors de ce CTSD pour Châtellerault Lavoisier et Lakanal alors que cette solution a été adoptée sur Poitiers Andersen maternelle avec la création d’un-e adjoint-e appui à la coordination, preuve que cette mise en œuvre est possible. La FSU-CGT Educ’Action demande que la réserve de décharges supplémentaires soit abondée chaque année afin d’accompagner les situations toujours plus nombreuses de directions d’école “hors norme”. 

Décharges exceptionnelles accordées pour l’année scolaire 2022/2023 :

  • Poitiers Théophraste Renaudot : +0,25, donc pour un total final de 0.75 sur la décharge
  • Poitiers Neruda élémentaire : +0,08 donc un total final de 0.58 sur la décharge
  • L’Isle Jourdain primaire : +0,08 donc un total final de 0.33 sur la décharge
  • Poitiers Micromégas maternelle : +0,08 donc un total final de 0.33 sur la décharge
  • Poitiers Micromégas élémentaire : +0,17 donc un total final de 0.50 sur la décharge
  • Poitiers Andersen maternelle : +0,25 donc un total final de 0.75 sur la décharge maternelle

Rattachement administratif 

Les postes de Maître-sse E (rattaché à Fleuré) et celui de psychologue (rattaché à Sèvres-Anxaumont Albert Jacquart), seront désormais rattachés à l’école de Buxerolles J.M. Paratte élémentaire.

Fusion d’école et transfert d’emploi

Une seule fusion d’école a été actée lors de ce CTSD : Bonneuil-Matours Maurice Fombeure passe de 3 classes maternelle et 5 classes élémentaire, a une seule école primaire de 8 classes.

Le RPI Morton – Roiffé – Saix voit le transfert d’une classe de l’école de Morton à Saix, de façon provisoire pour l’année 2022-2023.

4. Questions diverses de la FSU-CGT Educ’Action

  • Quelle est la liste des berceaux star (étudiant-es stagiaires alternant-es en responsabilité) dans la Vienne ?

Pour 2021-2022, l’IENA avait tenu compte des remarques des organisations syndicales afin que les berceaux STAR ne soient pas positionnés que sur des décharges de direction pour ne pas alourdir la charge des directeurs-trices. Les stages alternants ayant été plus “sereins” selon l’IENA sur les directions d’école, il annonce que les 45 berceaux de STAR seront positionnés pour 2022-2023 sur les décharges de direction à 33%.

La FSU-CGT Educ’Action a alerté sur ce choix qui ne doit pas impacter les demandes de priorités d’affectation. Si votre PA est refusée pour accueillir un-e STAR,  Contactez-nous de toute urgence.

Suite à notre demande, l’administration devrait nous faire parvenir la liste des berceaux STAR avant le 1er juillet.

L’IENA indique que l’administration souhaitait recruter 45 STAR, mais que seul-es 24 ont été recruté-es sur 28 candidatures reçues.

  • Quelle sera l’organisation de la formation post concours pour la rentrée 2022 ?

Les PES 2022/23 qui seront titulaires d’un master MEEF seront à temps complet avec un allègement de service de 10 à 15 jours de formation, massés sur 2 fois 1 semaine. Ils/elles seront remplacé-es par les moyens de remplacement en circonscription (nécessitant à minima 15 remplacant-es par semaine…). La FSU-CGT Educ’Action redemande la mise en place du stage filé afin de faciliter la mise en place de compléments de service ce qui d’après l’IENA n’est plus possible avec les maquettes de l’INSPE… Pourtant nos camarades FSU exerçant à l’INSPE nous disent le contraire

Les autres lauréat-es du CRPE seront à mi-temps en classe et mi-temps en formation à l’INSPE. 

Les non titulaires d’un master MEEF mais qui ont déjà exercé comme contractuel-les auront le choix d’être à temps complet ou mi-temps.

Les listes complémentaires recruté-es en 2022 ont également eu le choix entre un mi-temps et un temps complet cette année. Ils ou elles auront le choix inverse à la rentrée prochaine.

Les stagiaires renouvelé-es seront à 50% ; reste à savoir de quelle maquette de formation à l’INSPE ils/elles bénéficieront : celle de leur concours ou la nouvelle qui entrera en vigueur en septembre. 

  • Quelles sont les nouvelles classes externalisées prévues à la rentrée ?

Pas encore d’informations selon le secrétaire général.

  • Quel est le bilan des postes créés l’année dernière concernant l’amélioration du climat scolaire ?

Selon l’IENA, le dispositif des brigades d’appui va perdurer car les retours sont positifs et cela fonctionne. Un appel à candidature pour la rentrée prochaine va probablement paraître afin de pourvoir le poste d’une collègue qui a changé de poste au mouvement. En revanche, aucun bilan n’est présenté sur l’action du conseiller pédagogique climat scolaire. Un bilan global sera présenté en CHSCT. 

  • L’application Andjaro sera-t-elle généralisée l’année prochaine ? Quel est le bilan de l’expérimentation ?

Selon le SG, il est trop tôt pour répondre. Il y a eu quelques erreurs d’envois de mail. Ces erreurs ont été signalées et la société Andjaro les a corrigées. Il y aura une réunion en juillet au ministère pour faire le bilan. Il y a eu 12 792 journées de remplacements traitées. 17 TR utilisent leur mobile mais seulement ⅓ utilisent l’application de manière récurrente. Tant que l’application n’est pas utilisée par tous-tes, les secrétaires de circonscription feront un double travail.

Pour la FSU-CGT Educ’Action, si le téléphone portable s’avère nécessaire dans le cadre professionnel pour utiliser l’application, alors c’est à l’employeur d’en équiper ses agent-es. Dans tous les cas, la FSU-CGT Educ’Action voit d’un mauvais oeil l’externalisation vers une entreprise privée d’une mission assurée par des personnel-les de l’éducation nationale : les secrétaires de circonscription pourraient mieux être à même d’assurer leurs missions si elles et ils étaient plus nombreus-es et équipé-es d’un véritable outil de gestion de planning des remplaçant-es de leur circonscription. 

  • Y a-t-il un service dévolu à l’aide pour les collègues éprouvant des difficultés avec l’application Chorus ? 

Le SG indique qu’il y a un service dévolu et que les collègues peuvent aller voir les démarches à effectuer sur l’intranet (coordonnées des services, tutoriels). Mais, il fera remonter au niveau académique pour qu’un tutoriel spécifique aux postes fractionnés soient mis en place. 

La FSU-CGT Educ’Action rappelle qu’il incombe aux services d’informer directement les agent-es de leurs droits à indemnités et par la même occasion de les former à Chorus.

  • Le système des enveloppes contraintes va-t-il enfin disparaître comme le stipule la loi ?

Selon le SG, la loi de finance votée par le parlement réglemente le budget attribué aux rectorats et, de fait, délimite des enveloppes financières à ne pas dépasser. 

La FSU-CGT Educ’Action insiste sur le fait que les personnels dont les missions imposent des déplacements (RASED, Conseiller-es péda, PEMF…) ne peuvent être contraint-es par des enveloppes budgétaires limitées et qu’un collègue de la Vienne accompagné par le SNUipp-FSU 86 a gagné en conciliation face au rectorat il y a un an et récupéré plus de 2 ans d’arriérés. Si vous êtes dans cette situation, contactez-nous pour monter le dossier. 

  • Comment vont se mettre en place les 30 minutes d’activités sportives quotidiennes ?

L’IA-DASEN indique qu’il n’a pas d’information à ce sujet. Pour l’instant, 33 écoles y participent dans la Vienne, et des outils ont été mis en place par les CPC EPS et l’USEP.

La FSU-CGT Educ’Action rappelle que la faisabilité de ce dispositif pose problème en soi car les APQ ne sont pas à intégrer dans l’EPS et aucun élément des programmes n’a été enlevé pour permettre leur intégration… comment vont donc faire les collègues et sur quel temps ? 

  • La séparation entre ministères des sports et de l’Education nationale va-t-elle avoir des répercussions sur les agent-es ?

Selon l’IA-DASEN, il n’y aura pas de répercussions sur les agent-es.

Vos représentant-es SNUipp-FSU 86 en CTSD

Julie Coussay, Anne-Sophie Decha, Frédérique Delage, Julien Massé, Gilles Tabourdeau