Refusons l’isolement, le repli sur soi, l’exclusion, le racisme et le rejet de l’Autre. Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés
et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social.

RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION UNITAIRE

POITIERS : 10H30 ZUP DES COURONNERIES, Place de Coimbra

Partout dans le monde, cette Journée internationale du travail sera l’occasion de voir descendre dans les rues des milliers de salariés, de privés d’emploi et de retraités afin d’exiger la mise en œuvre de véritables politiques de progrès social.

Saisissons-nous de cette journée pour exiger, ensemble, ce que, chaque jour, chacun et chacune d’entre nous n’a pas toujours la force de revendiquer.
Tous ensemble, revendiquons l’augmentation des salaires et des pensions, l’amélioration de nos conditions de vie et de travail, la reconnaissance de notre travail et une véritable politique de relance économique qui favorise la création d’emplois de qualité. Seul ou en famille, entre amis ou avec des collègues de travail, syndiqués ou non syndiqués, manifestons pour faire entendre notre volonté de justice sociale et notre détermination à offrir un avenir à la jeunesse.
Face à une situation économique et sociale qui s’aggrave, dans une société où la qualité du « vivre ensemble » se dégrade, il est urgent d’intervenir et ne pas laisser faire : urgent de dire haut et fort que les solutions apportées sont à des années-lumière des besoins des salariés. Les orientations du nouveau gouvernement ne répondent en effet en rien aux aspirations des salariés et ne règleront rien. Le gouvernement remanié a clairement choisi d’enfoncer un peu plus le clou des mesures de régression sociale en commençant par imposer l’austérité salariale dans le secteur public comme dans le privé. Dans une France où 1 jeune sur 4 est au chômage, où les plus anciens voient leurs pensions rabougries, où les salaires sont bloqués depuis de nombreuses années, et où plus de 80% des embauches sont réalisées en CDD, la situation des salariés n’a jamais été aussi fragile. Jamais, pourtant, les salariés ne se sont vus imposer autant de sacrifices pour le seul bénéfice du patronat.

- « Zéro charges » pour les salaires payés au Smic, c’est condamner des millions de salariés aux bas salaires et creuser le déficit de la protection sociale.

- 18 milliards d’économies sur le budget de l’État : ce sera une baisse des capacités publiques d’intervention sociale et économique, une réduction des services publics et de leurs missions, moins d’infirmières, de professeurs, de policiers…
- 10 milliards d’économies sur l’Assurance-maladie : ce ne sera certainement pas un meilleur remboursement des médicaments et des soins, ni une meilleure prise en charge des assurés.
- 11 milliards d’économies sur la Protection Sociale : pas de revalorisation des prestations sociales avant octobre 2015 (pensions de retraite, aides au logement, pension d’invalidité, allocations familiales), suppression de la revalorisation exceptionnelle du RSA, du complément familial et de l’allocation de soutien familial prévue dans le plan de lutte contre la pauvreté.

Cette situation n’est pourtant pas une fatalité : d’autres choix visant le progrès social sont possibles. Pour cela, il faut s’unir pour agir, se rassembler pour gagner.

Pour sortir de l’austérité et ouvrir une nouvelle période de progrès social, rassemblons-nous le 1er Mai prochain pour :

- l’augmentation des pensions et des salaires.

- la mise à plat et l’évaluation de toutes les aides publiques accordées aux entreprises.

- une vie meilleure, faite de justice sociale.

- le respect des droits fondamentaux des êtres humains partout dans le monde, à commencer par le droit à un travail décent, reconnu et valorisé.
un débat national sur la répartition des richesses créées par notre travail.