Conseil de formation du 6 juin : anim péda, stages, PES …

Conseil de formation du 6 juin

Formateurs/trices

Stages à l’offre …. la grande absence

Stages à public désigné sur temps de classe… ou presque

Animation pédagogique et M@gistère : calendriers et inscriptions !

Composition des 18h de formation en 2018/2019
PES / formation initiale

Fidèle à ces principes, le SNUIpp-FSU 86 avait envoyé à la profession l’information de ce conseil pour avoir des remontées , que cela soit par mail ou lors de la réunion syndicale organisée la semaine précédente. Merci à tous ceux et celles qui ont participé.

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Formateurs/trices

Le SNUipp-FSU 86 a dénoncé les conditions de travail des formateurs/trices cette année : dates qui tombent au dernier moment, surcharge de travail, … Le SNUipp-FSU 86 a demandé qu’un conseil de formateurs/trices soit mis en place tous les trimestres : les problématiques des formateurs et de la formation y seraient abordées. Cela permettrait des régulations en cours d’année et devrait, selon le SNUIpp-FSU, regrouper différents types de formateurs/trices ( conseillers péda, DEA, PEMF, Mat …)

L’IENA a indiqué que le travail des PEMF pourrait être allégé cette année avec le nombre de PES qui baisse. Le SNUipp-FSU 86 lui a rappelé que le nombre de T1 augmente et donc que cela allait reposer sur les conseillers pédas qui sont déjà plus que pris !!!!

Stages à l’offre …. la grande absence

Le SNUipp-FSU a dénoncé le fait qu’aucun stage à l’offre soit proposé par le département comme cela existait jusqu’en 2011, avec des candidatures étudiées en CAPD pour des stages de quelques jours à 2 semaines.

Le SNUIpp-FSU a dénoncé le non-accès des professeurs du 1er degré aux formations proposées au niveau académique dans le cadre du PAF ( Plan Académique de Formation). Pourtant, une grande partie des formations proposées dans le PAF peuvent intéresser les professeurs des écoles : Prévention et Secours Civiques(PSC), psychologie cognitive, arts plastiques, numérique, éducation aux médias … Le SNUipp-FSU avait écrit à l’IA à ce sujet en début d’année : http://86.snuipp.fr/spip.php ?article3394

Les services de la DAFOP (Division de l’accompagnement et de la formation des personnels) ont indiqué que les formations seraient accessibles aux personnels du 1er degré l’année prochaine.

Même si ce ne sont que des formations d’1 à 2 journées généralement, le SNUipp-FSU se félicite de cette avancée.

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Stages désignés sur temps de classe… ou presque

Direction d’école : 1 semaine en juin, 4 semaines de la première année d’exercice, 3 jours en collectivités + tutorat par un pair rémunéré. L’organisation des 4 semaines ne sont pas encore définies. Le SNUipp-FSU 86 a demandé que les collègues qui seront en formation lors de cette semaine de juin soient consultés sur l’organisation de la suite : fractionnement des semaines, calendrier…

CAFIPEMF : 18h de formation : 9h pris sur animations pédas/M@gistère, 6h temps de classe …et 3h sur temps personnel. Le SNUipp-FSU s’est opposé à ce que l’inspection prévoit des modalités sur le temps personnel. Le SNUipp-FSU a demandé plus d’aides du rectorat pour la construction du mémoire. Le SNUipp-FSU a demandé que le rectorat sollicite l’ESPE et ses enseignant-e-s pour accompagner ce travail de recherche comme l’indiquent les textes. circulaire n° 2015-109 du 21-7-2015

T1 et T2 : 3 jours – Le SNUipp-FSU est intervenu pour exiger de l’anticipation dans les dates de stage qui sont parfois annoncées très tard. Le SNUIpp-FSU est intervenu pour que le stage soit en lien avec la formation initiale, ou plutôt ce qui n’a pas été abordé ou trop peu en formation initiale (ASH, communication …).

CP-CE1 dédoublés : 3 jours en CP, 2 jours CE1 en juin 2018.
Formateurs : 3 journées – Le SNUipp-FSU 86 est intervenu pour que les MAT puissent bénéficier de la formation sur leurs missions.

Enseignants UPE2A : 3 journées

Formateurs EPS (conseillers péda) : 7 jours

Animation pédagogique et M@gistère : calendriers et inscriptions !

Le SNUipp-FSU 86 a demandé que du temps soit libéré en équipe pour permettre la consultation des plans de formation, comme un mercredi matin de classe. L’IENA a indiqué qu’il y avait les 108 heures … Le SNUipp-FSU a rappelé à l’IENA que les 108h étaient insuffisantes au regard de la masse de travail des enseignant-e-s : rencontre avec les parents et les partenaires de l’école, élaboration et suivi des projets collectifs et individuels relatifs aux élèves à besoins particuliers, réunions diverses… Le SNUipp-FSU appelle les collègues à comptabiliser leurs heures dès la rentrée grâce à l’application du SNUIpp-FSU, pour revendiquer la réalité de notre temps de travail : http://86.snuipp.fr/spip.php ?article3832

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Le SNUipp-FSU 86 a demandé la présentation d’un calendrier des 18h en avance, par exemple fin juin pour l’année suivante, avec les lieux des réunions. L’IENA est en accord avec ces demandes, mais l’inspection est dans l’incapacité d’y répondre actuellement et l’objectif est d’avoir un calendrier pour fin septembre. Le SNUipp-FSU sera satisfait si cet objectif sera atteint car lors de cette année 2017/2018, cela ne fut pas le cas et cela a donné lieu à plusieurs interventions du SNUipp-FSU : interventions sur Poitiers Ouest pour obtenir la publication en novembre, interventions en CAPD auprès de l’IA qui a reconnu que ” l’administration devait progresser sur la programmation et la tenue des dates des diverses réunions ” …

Le SNUipp-FSU a demandé que les collègues qui ne pouvaient pas se rendre à une animation péda / présentiel M@gistère puissent le faire dans une autre circonscription sur des dates qui leur convenaient. Le SNUipp-FSU a aidé beaucoup de collègues lors de cette année 2017/2018 à obtenir cela.

Le SNUipp-FSU 86 a dénoncé les reports de réunion avec des dates qui tombaient à la dernière minute. Dans des circonscriptions, les annulations de réunions ont eu lieu du jour au lendemain et les reports annoncés parfois moins d’1 semaine avant la tenue de la réunion ! Le SNUipp-FSU a aidé cette année de nombreux-ses collègues à refuser des reports auprès de leur IEN. Le SNUipp-FSU a rappelé à l’administration que si nos 108h étaient annualisées, cela ne signifiait pas que les collègues avaient des “astreintes” avec le risque de se voir ” réquisitionner ” aléatoirement une après-midi ou une soirée ! L’IENA a expliqué que les intempéries (neige) avaient perturbé les programmations et qu’ensuite, les problématiques de salle étaient une réelle difficulté pour l’administration. Le SNUipp-FSU 86 a rappelé que l’administration était très exigeante sur les dates pour les collègues ( retour du projet d’école, de demandes de temps partiels … ) mais que de son côté, cette exigence n’était pas là-même. Pour le SNUipp-FSU, permettre aux enseignant-e-s d’être dans de bonnes conditions, c’était permettre la réussite de notre école.

Le SNUipp-FSU 86 a dénoncé le fait qu’une animation ait été reportée sur Poitiers Sud à cause du jour de grève. L’IENA a convenu qu’aucun repli ne serait possible sur les journées de grève.

Le SNUipp-FSU a demandé et a fait acter que ces replis soient utilisés uniquement dans les cas de force majeure (par exemple : neige). Si le SNUipp-FSU 86 voit que l’administration ne respecte pas ses engagements en terme de report de dates, le SNUipp-FSU interviendra auprès de l’IA et placera des réunions d’infos syndicales sur ces temps, en plus des réunions d’infos syndicales que nous organisons tout au long de l’année et qui sont déjà déductibles des 18h ! Le SNUipp-FSU 86 a mis en débat l’idée proposée par des formateurs/trices, pour éviter l’aléatoire du choix des dates de repli de l’administration qui tombent au dernier moment ou qui sont placées très peu de temps après la réunion de départ, ne permettant pas ainsi aux collègues de s’organiser et ce, qu’ils/elles soient en formation ou formateurs, qu’une date de repli puisse être affichée dès le calendrier de départ. Celle-ci ne pourrait être utilisée que dans les conditions de repli ci-dessus et avec un minima de 15 jours après la date d’origine ( pour le cycle 3, cela représenterait donc par exemple 3 dates) . L’IENA a semblé intéressé par cette idée, les autres syndicats ont eu des réactions différentes sur le sujet ( 1 accord principe Unsa, 1 désaccord Fo… dont ce fut d’ailleurs la quasi seule intervention sur les 2h30 de réunion). Selon nos infos, cette option n’a pas été retenue.

Le SNUipp-FSU a demandé que des indications sur les objectifs et la teneur des animations pédagogiques soient précisés. La DAFOP a indiqué que c’était déjà possible sur Gaïa. Le SNUipp-FSU 86 a indiqué que ce logiciel n’était pas vraiment intuitif. L’IENA a indiqué qu’un tutoriel sera joint à la note de service des circonscriptions pour l’année 2018/2019.

Les 18h de formation en 2018/2019 : la répartition !

Les annonces ministérielles 9h de français, 9h de mathématiques sont à comprendre comme déclinées dans les multiples champs disciplinaires : lire écrire compter en histoire-géographie etc…

Pour tou-te-s :
un tronc commun : une plénière de 2h en soirée qui en vaudra 3h !

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Cycle 1 :

6h M@gistère (2 parcours de 6h proposés)
3h Animations « L’école de l’épanouissement »
6h Animations pédas

Cycle 2 :
9h M@gistère ( 2 parcours de 4h30)
6h Animations pédas au choix

Cycle 3 :

9h M@gistère (2 parcours de 4h30)
3h Conseil école-collège
3h Animations pédas au choix

Temps partiels : Le SNUipp-FSU a demandé à l’administration que les consignes sur la répartition pour les collègues à temps partiel soit donné le plus rapidement possible et que celles-ci soient harmonisées entre les circos.
Lors de la CAPD du 18 mai, le SNUipp-FSU 86 a rappelé que les 108 h étaient annuelles et que les jours de temps partiels de droit ou allègement de service, les circonscriptions n’avaient pas à imposer de réunions aux collègues qui ne sont pas en poste ce jour là.

Direction : Le SNUipp-FSU 86 a obtenu que les directeurs/directrices continuent à être dispensé-es du dispositif Magistère. Le SNUipp-FSU 86 a rappelé que ce temps libéré ne pouvait donner lieu à d’autres réunions ” direction” organisées par les circonscriptions. L’IENA a confirmé cela et va le rappeler aux IEN .

PES / formation initiale

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Le SNUipp-FSU conduit chaque année une enquête auprès des stagiaires pour pouvoir effectuer ses remontées au plus proche du terrain : http://neo.snuipp.fr/le-snuipp-fsu-enquete-aupres-des,608

Le SNUipp-FSU 86 a dénoncé la surcharge de travail des stagiaires. La compatibilité d’une responsabilité de classe à mi-temps avec une année de formation professionnelle validée par un Master 2, montre chaque année ses limites, et il est temps que le ministère prenne en compte les revendications du SNUIpp-FSU pour améliorer cela ( voir plus bas ).

Le SNUipp-FSU 86 a fait remonter les améliorations de cette année 2017/18 par rapport aux années précédentes, avec la fin du mi-temps hebdomadaire sur l’année et l’installation d’une progressivité du temps classe sur l’année (mi-temps, puis 1 semaine, puis 2 semaines). Le SNUipp-FSU 86 a rappelé cependant qu’avec cette organisation, certains stagiaires ne voyaient pas leurs élèves pendant 1 mois (avec les vacances ) et cela pouvait créer des difficultés, notamment en maternelle. Le SNUipp-FSU 86 a rappelé que la grande limite de ces temps de classe en responsabilité, était que les PES ne voyaient qu’une seule classe, un seul cycle, ne préparant pas ainsi à la diversité du métier de professeur des écoles.

Le SNUipp-FSU 86 a fait remonter la parole des stagiaires qui faisaient remonter leur manque de confiance face à un suivi plus dans l’évaluation que dans la formation. Le SNUipp-FSU a demandé plus de communication entre le rectorat et l’ESPE sur le suivi des stagiaires, et des aides plus rapides, pour ceux et celles considéré-e-s ayant des difficultés importantes.

Le SNUipp-FSU 86 a continué de demander que l’emploi du temps de l’ESPE corresponde à l’emploi du temps des écoles : vacances scolaires identiques, organisation de septembre à fin juin qui permettrait de mieux étaler les cours dans le cadre de l’organisation actuelle de la formation.

Pour la formation initiale, le SNUipp-FSU revendique :

un concours, sous condition de licence, placé en fin de L3 ;
une formation initiale professionnelle de deux ans rémunérée, sous statut de fonctionnaire-stagiaire, validée par un master ;
le maintien et le développement du potentiel de formation à l’ESPÉ avec des équipes pluri-catégorielles ;
une formation adossée à la Recherche s’appuyant sur des équipes pluri catégorielles de formateur-rices, dont les enseignant-es rattaché-es aux ESPÉ et les maîtres formateur-rices font partie ;
un suivi des stagiaires conçu dans une logique de formation et non d’évaluation ;
une progressivité dans les stages allant de l’observation, pratique accompagnée à la responsabilité et ne dépassant pas un tiers du temps de formation ;
une année de T1 à mi-temps sur le terrain pour construire des compléments didactiques et disciplinaires, pour s’exposer à l’analyse de pratique en présence des enseignant-es rattaché-es aux ESPE, encadré-es par des formateur-rices de terrain. La formation initiale doit se poursuivre en T2.

Le SNUipp-FSU 86 est inquiet de l’annonce de la disparition des « rattrapages » en Master MEEF, qui permettait aux collègues de repasser des unités ratées en cours d’année … notamment au regard de la surcharge de travail.

La CAPE qui décide de la titularisation, du renouvellement ou du licenciement des PES se tiendra les 4 et 5 juillet 2018.

pour le SNUipp-FSU 86, Yann Bailly, Stéphanie Barrau, Matthieu Menaut, Gilles Tabourdeau