AUCUN DEBAT POSSIBLE
Après présentation par l’IA de sa proposition de carte scolaire, toutes les parties en présence (représentants des personnels, des parents, des associations complémentaires éducatives de l’école publique, les élus, conseillers généraux, conseiller régional) ont également présenté leurs doléances.
Ce à quoi le Préfet a répondu en quelques minutes que le dossier carte scolaire Ecoles était récurrent (il préside depuis 15 ans des CDEN explique-t-il), que c’était toujours le même discours, que nous en demandions toujours plus, qu’il fallait comprendre que l’Etat avait des obligations et donc qu’il fallait les intégrer pour avoir un vrai dialogue et non un dialogue de sourds.
Entendez que nous sommes particulièrement mal malentendants et que nos revendications pour éviter que l’Ecole publique soit assassinée ne sont pas …. entendables !
Sur ce, voyant que nous voulions réagir, le préfet a déclaré que ses propos n’appelaient pas à débat ainsi que les réponses de l’IA faisant suite à nos demandes :
Revoir totalement sa copie départementale à savoir :
annuler les mesures concernant les décharges de direction et remettre les acquis départementaux
ne pas fermer les postes RASED dont trois collègues en sont titulaires
revoir les implantations des surnuméraires par exemple sur Civray et Couhé et prendre en compte la situation des collègues de retour de stages ASH
revenir sur les fermetures de postes dits Hors Classe
revoir des situations d’école
remettre les moyens en éducation prioritaire (pour les principales demandes )
Il a donc été procédé au vote sans aucune possibilité de discuter :
Le vote s’est prononcé majoritairement contre.
Cela n’a pas eu l’air d’émouvoir le préfet ni l’IA d’ailleurs.
Suite à quoi le préfet retenu par des obligations régionales a quitté la séance.
Nous en avons fait de même alors que le CDEN n’était pas terminé.
Mais devant une telle mascarade, un tel mépris nous avons décidé (tous les représentants des personnels, des associations complémentaires éducatives de l’école publique, des élus, une conseillère générale, conseiller régional) de quitter cette instance “insipide”.
La lutte continue dans la rue et partout où cela est possible.