SNUipp-FSU, Se-Unsa, Sgen-CFDT, Unsen-CGT (syndicats d’enseignants) et l’Union nationale des collectifs d’EVS (UNCEVS).

Ces cinq organisations ont demandé au gouvernement de pérenniser les emplois de vie scolaire (EVS) chargés de l’accompagnement des élèves handicapés, dont 30.000 arrivent en fin de contrat en juin, dans un communiqué commun.

Elles affirment que “30.000 employés de vie scolaire chargés de l’accompagnement des élèves handicapés à l’école et de l’aide à la direction d’école travaillant dans les écoles”, sur 42.500 au total, “seront en fin de contrat en juin sans autre solution que l’inscription au Pôle Emploi”.

Leur début de contrat date de 2006. Il entre dans le cadre du plan Borloo de cohésion sociale.

“Les tâches effectuées par les EVS correspondent à des missions pérennes qui nécessitent des personnels stables bénéficiant d’un statut fondant un véritable métier, une véritable formation et une rémunération décente”, affirment-elles.

Dans un premier temps, “des mesures doivent être prises afin de prolonger les contrats en cours pour permettre la mise en oeuvre de formation donnant accès à un véritable parcours d’insertion professionnelle”, plaident ces organisations.

A terme, il faut pérenniser “les emplois de vie scolaire”, en “aménageant des possibilités d’accès à des emplois statutaires pour les personnels en place”, ajoutent-elles.

Interrogé, le ministère de l’Education a affirmé que ces emplois n’avaient pas vocation à être pérennisés et que le ministère avait pour objectif d’embaucher 30.000 autres personnes en situation précaire.