La secrétaire d’État à la Solidarité, Valérie Létard, a promis à l’Assemblée un ‘suivi individuel’ à chaque auxiliaire de vie scolaire (AVS, qui aident les enfants handicapés à l’école) en fin de contrat mais elle a écarté leur pérennisation.

PARIS, 2 juin 2009 (AFP) –

“Le gouvernement s’engage à assurer un suivi individuel de chaque AVS en fin de contrat d’ici fin juin”, a déclaré Mme Létard lors d’une évaluation de la loi handicap du 11 février 2005.

Les AVS pourront faire valoir leur expérience dans le médico-social, la petite enfance ou les métiers de l’éducation nationale, a-t-elle indiqué.

Mme Létard a estimé que “pérenniser les AVS au sein de l’éducation nationale ne permettrait pas de répondre” au défi de la scolarisation des enfants handicapés.

D’après Mme Létard, 1.000 AVS et 4.000 contrats aidés faisant fonction d’AVS-I arrivent en fin de contrat en juin. Les AVS ont des contrats à durée déterminée.

Une pétition pour l’ouverture de discussion sur la professionnalisation des AVS avait recueilli 10.000 signatures, avait déclaré en septembre à la presse des organisations syndicales et d’AVS. Ils étaient estimés à 22.000 au total.

“170.000 enfants handicapés sont aujourd’hui scolarisés à l’école ordinaire. C’est 30% de plus qu’en 2005. C’est un des grands acquis de la loi du 11 février 2005”, a estimé Mme Létard.

Elle répondait à une question sur les AVS de la députée UMP Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées lors du vote de la loi en février 2005.

Le précédent président Jacques Chirac avait fait du handicap l’un de ses trois grands chantiers.

Valérie Létard : Secrétaire d’Etat à la Solidarité