Comme nous avions connu les apéros des écoles, nous vous proposons de réunir parents, élus, enseignants autour d’un chocolat chaud et de partager ensemble les inquiétudes sur l’école.

  • Recette du “chocolat chaud” des écoles
    • Avertir un représentant des parents pour qu’il lance l’invitation : parents, enseignants, élus à discuter ensemble
    • Faire chauffer le lait
    • Passer le diaporama
    • Surveiller que le lait ne passe par dessus
    • Echanger ensemble , construire, envisager, trouver des pistes, noter
    • Ajouter du chocolat
    • Servir
    • Variante : on peut partager le chocolat sur plusieurs écoles, il n’en sera que plus chaud.

Quelque soit notre action, il faut qu’elle soit conjointe : nous ne nous battons pas pour nos seules conditions de travail mais bien pour les conditions d’enseignement des enfants de ce pays.

Nous avons élaboré à cette fin un diaporama (sur open office et il faut cliquer souvent ) qui permettra la discussion.

Nous sommes à votre disposition pour animer ces temps d’échanges et vous donner les informations complémentaires (pour ceux qui le souhaitent nous disposons d’autres documents)

en pj ou ici le diaporama du SNUIPP86
Si le diaporama se lance, alors que vous auriez voulu simplement l’enregister sur votre disque, clé,…, faites un clic avec le bouton DROIT de la souris et choisissez “enregistrer la cible du lien sous “et choisir l’endroit d’enregistrement.

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En complément :

EPEP : une double proposotion de loi “

DOUBLE PROPOSITION DE LOI « ETABLISSEMENT DE SOCLE COMMUN » ET « REGROUPEMENT D’ECOLES PRIMAIRES » : RATIONALISER NE SIGNIFIE PAS TOUJOURS AMELIORE

Cinq députés de l’UMP dont Frédéric Reiss, déjà porteur de plusieurs projets législatifs de création d’EPEP (Etablissements publics d’enseignement primaire) viennent de déposer deux propositions de loi visant d’une part, à constituer des établissements de socle commun et d’autre part, à regrouper des écoles primaires situées sur un même territoire.

Le SNUipp est un fervent partisan d’un système éducatif qui améliore les continuités en son sein afin d’en augmenter la cohérence et la fluidité. La réussite des élèves en a besoin, et sans doute se joue là, en partie, la démocratisation de la réussite scolaire.

Mais, est-ce réellement l’objectif visé avec ces deux propositions de loi UMP ? A l’heure où les choix éducatifs sont seulement guidés par le souci de coupes claires budgétaires, la concomitance des deux projets destinés à passer les écoles primaires sous le joug du statut du collège tout en rationalisant leur organisation n’est pas sans faire émerger quelques inquiétudes. Quelles pourraient être dans ce cadre la place et l’identité de la maternelle ? Quel avenir pour le conseil d’école qui implique tous les enseignants du primaire ? Que deviendraient les directeurs d’école au sein de cette nouvelle organisation ? Les écoles seraient-elles regroupées dans le collège avec fermeture de nombreuses écoles rurales ? Serait-ce la fin des RPI et de l’école de proximité ? Ces organisations risquent même de détricoter les relations que les enseignants des écoles s’efforcent de construire avec les parents.

Le SNUipp refuse une organisation de l’école qui romprait les équilibres avec les collectivités territoriales et n’apporterait pas de réponses aux inégalités territoriales. Il rappelle à cet effet qu’il demande l’élaboration d’une charte d’équipement pour toutes les écoles et la création d’un fond de péréquation pour les collectivités les plus déshéritées. Le SNUipp est favorable à une réelle continuité pédagogique entre école et collège. Mais, il faut s’en donner les moyens. Cela nécessite en particulier formations communes, travail sur les programmes, projet pédagogique plutôt que des constructions administratives qui risquent de se transformer en usine à gaz.