Luc Chatel a annoncé une hausse de 50% de la part variable de l’indemnité de direction. Un premier geste qui ne masque pas les sujets de mécontentements. Le SNUipp renouvelle l’action « je réponds quand j’ai le temps ».

Le ministre de l’éducation nationale vient d’annoncer au SNUipp-FSU que la part variable de l’indemnité des directrices et directeurs d’école serait augmentée de 50 % à compter du 1er février.

- Pour les écoles de 1 à 4 classes, l’indemnité passe de 200 euros annuels à 300 euros soit de 16,60 à 25 euros mensuels.
- Pour les écoles de 5 à 9 classes, l’indemnité passe de 400 à 600 euros annuels soit de 33,33 à 50 euros mensuels.
- Pour les écoles de 10 classes et plus, elle augmente de 300 euros passant de 600 à 900 euros annuels soit de 50 à 75 euros mensuels.

La part principale fixe, quant à elle, reste à 1295,62 € annuels soit 107,97 euros mensuels.

Cette mesure constitue une première petite reconnaissance financière pour les directrices et directeurs d’école. C’est l’une des demandes que le SNUipp-FSU avait engagée lors de ses interventions multiples auprès du ministre ou à travers l’action “je réponds quand j’ai le temps”.

Je continue à répondre quand j’ai le temps

En outre, « les sujets de mécontentement sont encore d’ actualité » indiquait hier le SNUipp dans un communiqué. Et ils sont nombreux les griefs. Notamment la quasi disparition de l’Aide Administrative. Il est temps d’envisager des emplois perennes en aide à la direction : le besoin est grand.. Mais il faut aussi citer l’alourdissement de la charge de travail, le manque de temps de décharge, la complexification des missions… C’est pourquoi le SNUipp-FSU qui demande l’ouverture de négociations sur la direction et le fonctionnement de l’école, relance son action « Je réponds si j’ai le temps ». Il appelle les directrices et directeurs d’école à prioriser parmi les multiples demandes du ministère celles qui concernent les élèves et les parents d’abord.