Le ministre de l’Éducation nationale confirme au SNUipp-FSU qu’une simple adaptation des projets d’école, sous la forme d’un avenant, sera demandée cette année pour ceux qui arrivent en fin de validité.
Vincent Peillon, dans un courrier adressé le 22 octobre au secrétaire général du SNUipp, lui indique qu’un simple avenant aux projets d’écoles pourra être rédigé pour ceux qui devaient être renouvelés cette année. Il confirme ainsi la réponse de ses services à une interpellation du syndicat. Il est vrai que dans plus d’un tiers des départements, les projets devaient être renouvelés au cours de ce premier trimestre. Or, « Tableaux de bord en nombre à remplir, indicateurs multiples à renseigner, actions à mettre obligatoirement dans les pas du socle de la Loi Fillon (…) » ce renouvellement est vécu aujourd’hui plus comme une procédure administrative que comme un projet pédagogique adapté aux besoins des écoles. Et pour le SNUipp, il paraissait « indispensable de redéfinir clairement la nature et les objectifs assignés aux projets d’école, afin que ceux-ci soient des objets professionnels concrets pour améliorer la qualité du travail enseignant et donc la réussite des élèves. »
En attendant les mesures à venir
La préoccupation est entendue par le locataire de la rue de Grenelle. Il reconnait dans sa lettre que « la concertation pour la refondation de l’école a mis en évidence des thèmes dont l’incidence sur le fonctionnement des écoles est manifeste : les programmes, l’évaluation des élèves, le socle commun, l’accompagnement des élèves… » En attendant les évolutions concrètes liées à cette refondation, il demande donc « aux recteurs et aux DASEN qu’une simple adaptation des projets existants, sous forme d’un avenant [soit] demandée aux écoles. » Les équipes enseignantes s’évitent ainsi un fastidieux travail qui risquait bien d’être devenu sans objet…à la rentrée prochaine.
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