26 communes sur les 216 accueillant des écoles entrent dans la réforme dès 2013 soit 12% environ. Ce chiffre est donné en date du 11 avril 2013, il peut être amené à évoluer car parmi les 51 communes restantes ayant une organisation à 4 jours et demi avec mercredis libérés, certaines pourraient revoir leur position au regard de leur non éligibilité au fonds d’amorçage et 22 communes à 4 jours n’ont pas encore répondu. (Nalliers et La Villedieu du Clain par exemple devraient aussi passer à 4 jours 1/2)
Communes à 4 jours et demi avec mercredis libérés
et entrant dans la réforme comme précisé par le décret (sans mercredis libérés), dès la rentrée 2013 :
Circonscription de Poitiers Ouest (10) : Ayron, Béruges, Chalandray, La Chapelle Montreuil, Latillé, Lavausseau, Maillé, Montreuil Bonnin, Quinçay, Vouillé.
Circonscription de Poitiers Sud Vienne (2) : Brux, Château Larcher.
Communes à 4 jours
entrant dans la forme comme précisé par le décret, dès la rentrée 2013 :
Circonscription de Montmorillon (8) : Charroux, Lathus Saint rémy, Lussac les Châteaux, Mazerolles, Montmorillon, Saint Germain, Sillars, Verrières.
Circonscription de Poitiers Sud Vienne (5) : Chaunay, Gençay, Payré, Saint Maurice la Clouère, Usson du Poitou.
Circonscription de Poitiers Nord (1) : Dissay.
Bilan prévisible
D’une manière générale et dès maintenant, il faut tirer les conséquences de ce premier bilan afin de préparer sereinement 2014. La prise en considérations des conditions de travail des enseignants, les questions du financement des activités éducatives, de leur gratuité, du recrutement et de la qualification des animateurs restent entièrement posées.
Il faudra apporter des réponses aux enseignants. Leur avis doit être pris en compte dans les projets qui doivent se discuter. De réelles concertations doivent se mettre en place. Il faut aussi avancer vite sur la nécessaire revalorisation de leurs salaires. Le ministère doit maintenant mettre sur la table des propositions sérieuses concernant la création d’une indemnité s’alignant sur l’ISOE du second degré et des améliorations de leur déroulement de carrière.
Il faut aussi donner des garanties aux collectivités locales qui ne peuvent, à elles-seules, supporter le coût de la réforme sur le long terme. A défaut, les nouveaux temps éducatifs promis aux enfants par le ministre pourraient bien se transformer en garderie et creuser ainsi des inégalités déjà trop lourdes en matière d’offre éducative.
Le SNUipp demande donc au ministre que le comité de suivi de la réforme qui sera installé début avril et auquel il participera soit force de propositions pour améliorer les insuffisances de la reforme actuelle. Il faut revoir et assurer les financements pour 2014 et au delà, revoir totalement le décret sur l’aménagement du temps afin de permettre à des organisations construites localement de voir le jour ( deux mercredis sur trois comme à Toulouse ou Poitiers, après-midi très allégés pour libérer une plage horaire robuste aux activités périscolaires comme le projette Lille…)