Dans un courrier adressé le 9 janvier au ministre de l’Éducation nationale, le SNUipp-FSU lui demande d’intégrer la part modulable à la part fixe de l’indemnité versée aux enseignants des écoles exerçant dans les ECLAIR.
Depuis 2011, l’indemnité ECLAIR versée aux personnels de l’éducation prioritaire se décompose entre une part fixe mensuelle et une part modulable en fonction des activités exercées. Cette situation donne lieu à des applications diverses selon les académies et des inégalités de traitement notamment entre les femmes et les hommes. Le SNUipp-FSU demande au ministre de l’Éducation nationale de corriger ce dispositif inégalitaire et d’intégrer la part modulable à la part fixe. « Tous nos collègues exerçant en éducation prioritaire s’investissent au quotidien pour la réussite des élèves. » rappelle le syndicat. Dès lors, « une même reconnaissance financière doit être la règle. » Par ailleurs, et dans le cadre des discussions qui s’ouvrent sur l’éducation prioritaire, cette indemnité doit également faire l’objet d’une revalorisation significative.
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la lettre au ministre