Il faut avancer sur la situation spécifique des enseignants exerçant dans les établissements et services médico-sociaux et de santé (ESMS) ainsi que dans les Segpa, Erea et Ulis ! C’est le sens du courrier adressé par le SNUipp à la ministre de l’Éducation nationale le 5 mars. Car de fait, « les textes régissant les conditions de travail de ces personnels (obligations réglementaires de service, régime indemnitaire, rémunération du temps consacré aux heures de coordination et de synthèse…) sont pour la plupart obsolètes et source de contentieux, voire de conflits dans de nombreux départements. » alerte le syndicat. Or, et après la présentation par le ministère du bilan des chantiers métiers, rien ne semble se dessiner concrètement à propos de la situation spécifique de ces catégories de personnels.
Le chantier ne peut pas être fermé
C’est le cas notamment des coordinateurs pédagogiques des ESMS et établissements de santé qui subissent, depuis la mise en œuvre du très contesté décret sur les Unités d’Enseignement de 2009, une perte de rémunération très importante pour un travail sensiblement équivalent. D’une façon générale, et alors que le SNUipp-FSU a à plusieurs reprises alerté la rue de Grenelle, il serait dommageable que le vaste chantier qui a été engagé se referme, en laissant sur la touche certaines des catégories qui en attendaient le plus. C’est pourquoi, après avoir proposé une démarche unitaire au SE-UNSA qui n’a pas souhaité donner suite, le SNUipp demande que les discussions reprennent sans tarder avec le ministère pour aboutir enfin à une véritable reconnaissance du travail de ces personnels auprès des élèves en situation de handicap ou en grande difficulté.
Télécharger : le courrier du SNUipp-FSU à la ministre