La mairie FN de Hayange s’acharne. Après avoir avoir sommé l’antenne du Secours Populaire de la commune, installée depuis plus de dix ans, d’évacuer les lieux séance-tenante vendredi matin par voie d’huissier, flanqué de la police municipale, le maire persiste. Il maintient la procédure d’expulsion en cours, arguant d’une occupation de locaux « sans droit ni titre » et menace de « faire rapidement couper l’électricité et le chauffage dans le local ».
Le monde associatif fait une fois de plus les frais des attaques de la mairie FN. Coupes budgétaires ou éviction des locaux sont monnaie courante dans les villes tenues par l’extrême droite. Cette dernière cherche en effet à briser les outils citoyens de la solidarité car celle-ci s’oppose principiellement à son orientation politique ségrégative de division de la société.Le FN prend prétexte de l’aide apportée par le Secours Populaire aux migrants pour s’attaquer à toutes les populations pauvres auxquelles l’association vient en aide : il dévoile ainsi son programme de racisme anti-pauvres, toutes nationalités confondues. Les exemples ne manquent pas depuis 2014. Cette nouvelle attaque s’ajoute au triste constat dressé notamment par l’observatoire national intersyndical des politiques et des pratiques municipales de l’extrême droite.
La FSU condamne avec la plus grande fermeté la décision de s’attaquer au Secours Populaire et l’acharnement dont fait preuve le maire d’Hayange. Elle apporte son soutien à une association, dont l’action est toute dévolue à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion en France et dans le monde et à promouvoir la solidarité. La solidarité, c’est une valeur universelle, n’en déplaise à l’édile d’Hayange et aux affidés de l’extrême droite.