CTSD 2 septembre 2020
Suite des ouvertures de postes pour la rentrée 2020

Étaient présent-es : M. Claverie (IA-DASEN), M. Monlun (Secrétaire Général), M. Artaud (IENA), 6 FSU/CGT Educ’Action, 3 FO, 4 UNSA, 2 personnels administratifs Doses (Mmes Berthon Pin et Librero) et l’ensemble des IEN. 

Le SNUipp fait partie de la délégation FSU/CGT Educ’Action.

Note d’ambiance : 

Premier CTSD en présentiel depuis le confinement, cette instance a permis de retrouver une qualité d’échanges satisfaisante. Lors de celle-ci la FSU/CGT Educ’Action a porté à la connaissance du DASEN plus d’une dizaine de situations. 


1. Déclaration liminaire : rentrée hors norme, protocole, évaluations, carte scolaire

Monsieur l’Inspecteur d’Académie, Mesdames et Messieurs les membres du CTSD,

Contrairement à ce que tente de laisser penser le Ministre dans les médias, la rentrée scolaire 2020 présente toutes les caractéristiques d’une rentrée hors norme, tant du point de vue sanitaire que de l’impréparation ministérielle. Pourtant, comme chaque année, les acteurs de la communauté éducative et notamment les enseignant-es ont été au rendez-vous. Au rendez-vous malgré les consignes ministérielles reçues au compte goutte et dont les dernières, tant attendues, sont arrivées le vendredi 28 août à 21h ; au rendez-vous malgré la distribution de seulement 4 masques lavables par enseignant-es ce qui est bien peu et qui, pour beaucoup, sont trop petits ; au rendez-vous malgré les inscriptions communiquées tardivement aux équipes désorganisant de fait la constitution des classes ; au rendez-vous malgré les effectifs très chargés dans un certain nombre d’écoles dont des classes débordent d’une trentaine d’élèves…

Pourtant, à ce jour de nombreuses questions restent sans réponse et laisse vraiment planer le doute sur l’anticipation de cette rentrée .

Ainsi, alors que du côté du sport, par exemple, qui relève de la même autorité de tutelle, des règles ont été édictées pour encadrer les conditions de confinement d’une équipe entière : 2 cas par équipe dans le cyclisme, 4 dans le football, nous sommes toujours dans l’attente de consignes claires concernant les écoles. Avant la Ligue des Champions, les joueurs ont été testés avant chaque match. Doit-on penser que la santé de Neymar et MBappé valent plus que celle des enseignants et de leurs élèves, en sachant, une nouvelle fois, qu’un testing massif nous a été refusé ?

Il en est de même du côté des masques : 4 en tissus à raison de 2 par jour et 21 utilisations tout est normal ? Cela équivaut pour un temps plein à un peu plus de 9 semaines de classe. Aura-t-on un réassort à la Toussaint ?  Et qu’on ne nous parle pas de raisons écologiques quand on doit les laver à 60° les 2 masques tous les soirs. Ne parlons pas non plus des masques distribués aux personnes vulnérables, qui ne sont même pas des FFP2 mais de simples masques chirurgicaux de type 2. C’est-à-dire qu’ils ne protègent pas la personne qui les porte. Mettre en danger ses agents pour des économies de bout de chandelle, drôle de façon de se comporter pour le Grand Service Public d’Éducation.

Les usagers de l’école s’inquiètent aussi lors de cette rentrée. Malgré les efforts constants des enseignants et notamment des directrices et directeurs depuis de longs mois, ils sentent bien l’impréparation ministérielle.

Nous serons tous fixés dans quelques semaines sur l’évolution sanitaire. Espérons que, si celle-ci se détériore, un nouveau protocole sera édicté et que le ministère se préparera, cette fois-ci sérieusement à un enseignement hybride : prime d’équipement PE, accompagnement des personnels en difficulté pour mettre en place cet enseignement, équipement familles, communication en amont de la fermeture des écoles des consignes et moyens pour réussir cette nouvelle phase d’enseignement…

Enfin, cette crise a mis en exergue l’état de délabrement de beaucoup d’écoles, le manque de points d’eau et de lavabos. Alors, au moins, pour pallier un minimum cela, les écoles devraient toutes être équipées de distributeur de gel, d’essuie-mains jetables. Mais bon, encore une dépense qui doit être superflue ! ou qui souffre de l’absence de consignes ministérielles à destination des collectivités cet été. Peut-être que le ministre avait mieux à faire…

En tout état de cause, ce protocole n’apporte donc pas les réponses attendues. Seul le ministre s’en gargarise. Espérons que, au moins au niveau local, nous saurons être solidaires face à la crise, et que la tendance au “Pas de vagues” n’aura pas droit de citer.

A présent attardons-nous sur l’aspect pédagogique de cette rentrée. La seule réponse du ministère face aux disparités des élèves dues au confinement est de promouvoir les désormais fameuses évaluations de septembre. Nous en serons à la troisième année de mise en œuvre de ces évaluations nationales standardisées au CP et CE1 en début et milieu d’année. Alors que les élèves ont vécu depuis le mois de mars une scolarité particulièrement bouleversée, la rue de Grenelle fait comme si de rien n’était et maintient le calendrier de début d’année des évaluations CP et CE1 pourtant déjà fortement remises en cause en temps ordinaire par la communauté enseignante et scientifique. Évaluations remises en cause à la fois dans leurs modalités de passation qui mettent les enseignantes et les enseignants en situation d’exécution, mais également dans le traitement des résultats qui ne permet pas une analyse prenant en compte le parcours des élèves. Au final, ces évaluations nourrissent essentiellement une communication ministérielle. Ceci est d’autant plus vrai cette année, puisque les items proposés seront, à quelques nuances près, les mêmes que ceux des années précédentes. Ils ne tiendront donc pas compte des conditions particulières d’apprentissage liées à la pandémie. Pourquoi le ministre s’évertue à cadenasser la pédagogie dans la classe en imposant ces évaluations au lieu de donner la main aux équipes pour évaluer au plus près de la réalité des apprentissages des élèves, des progressions dans les classes ? Mais peut-être ne sait-il pas qu’il y a une progression dans les apprentissages, certes issue des programmes nationaux, mais qui est propre à chaque classe. Cette année il aurait fallu, encore plus que les autres années, laisser aux enseignants du temps. Du temps pour se concerter. Du temps pour laisser les élèves s’exprimer. Du temps pour laisser aux élèves et aux usagers de l’école le temps de rentrer sereinement.

Maintenant, revenons à l’objet de ce CTSD, la carte scolaire. Suite au CTSD de juin, il ne reste qu’un moyen pour ouvrir des classes. Cependant, au regard de toutes les situations qui nous sont remontées en amont de cette carte scolaire, cela va s’avérer totalement insuffisant. En effet, plusieurs écoles dépassent les 25 élèves par classe de moyenne et affichent même des effectifs proches des 30 en milieu ordinaire et plus de 25 en éducation prioritaire. Aussi, lors de ce CTSD nous porterons les situations des écoles maternelles de Poitiers hors et en éducation prioritaire ainsi que de Vivonne, des écoles élémentaires de Poitiers Brassens, de Poitiers Montmidi et de St Georges les Bx, et des écoles primaires de Civray, des Trois Moutiers, de Savigny-Lévescault et de Chaunay.

Avant de vous céder la parole et d’entamer les travaux, nous souhaiterions revenir sur deux éléments récents qui, pour nous, contreviennent à la conception que nous nous faisons du dialogue social, tel qu’il doit exister entre nos organisations syndicales et l’administration. Ainsi, nous avons appris à la fin de l’été par voie de presse qu’une classe ouvrait à l’école maternelle Porte de Paris et non pas à l‘école maternelle Pasteur de Poitiers comme validé en CTSD et en CDEN en juin dernier. Nous ne remettons pas en cause la nécessité d’ouverture à la maternelle Porte de Paris mais le fait de ne pas respecter une décision collectivement validée. De plus, nous déplorons qu’à cette première entorse au dialogue social préexistant dans notre département, vous avez fait le choix délibéré de ne pas en informer les organisations représentatives. Un second élément nous laisse craindre une nouvelle fois sa détérioration. En effet, nous avons échangé avec des écoles qui ont été contactées par leur IEN afin d’évoquer une possible fermeture à cette rentrée de septembre. Nous espérons qu’il s’agisse de rumeurs infondées qui, le jour de la rentrée, sont à déplorer tant elles ont tendu les équipes à l’heure où toute leur énergie devrait être consacrée à l’accueil des élèves. Dans le cas contraire, une telle décision reviendrait à franchir le Rubicon en prononçant, d’une part, des fermetures et des mesures de carte scolaire en septembre faisant fi du fonctionnement établi dans notre département, et d’autre part en ne communiquant pas en amont de tout projet de fermeture les documents de travail nous permettant de mener à bien notre travail de représentant-es des personnels. 

Nous vous remercions pour votre attention. 

 

Réponse du DASEN : 

Suite aux déclarations liminaires, l’IA-DASEN a répondu que la rentrée s’est effectuée le plus normalement possible grâce à la préparation des services. 

Concernant les craintes de fermeture, il rappelle qu’il ne reviendra pas sur son engagement de ne pas fermer de postes lors de la carte scolaire de septembre. En revanche, il confirme qu’il a été demandé aux IEN de pointer les effectifs à la baisse comme à la Trimouille ou à Châtellerault. 

S’agissant du changement d’ouverture en maternelle sur Poitiers ( Pasteur / Porte de Paris), il l’explique par plusieurs facteurs : une équipe municipale nouvelle, des flottements dans les inscriptions, des parents qui se sont opposés à leur école d’affectation car elle était éloignée de chez eux, Ainsi, ils ont dû revenir sur ce qui avait été acté en CTSD de juin pour ne pas mettre en difficulté les deux écoles. Concernant l’absence de communication aux organisations syndicales de ce changement, le DASEN a tenu à présenter ses excuses pour ce loupé.

Afin de faire évoluer la situation des répartitions d’élèves à Poitiers, l’administration va mettre en place un travail avec la municipalité afin de réfléchir sur la sectorisation de la ville. Le SNUipp-FSU 86 portera également ces revendications auprès de la nouvelle municipalité lors du rendez-vous du 2 septembre 2020.

Pour finir, le DASEN a indiqué les 2 pistes envisagées pour pallier le manque de remplaçant-es dans le département. La première solution est de recruter des contractuel-les si l’autorisation lui est donnée académiquement. Le département de la Vienne, déficitaire, sera prioritaire. La seconde est de proposer à la DSDEN 79 que des brigades volontaires du 79 viennent exercer ponctuellement dans le 86 avec les frais de déplacement payés par le département d’origine.

La FSU/CGT Educ’action n’a pas été convaincue par ces deux propositions et a porté une autre alternative : le recrutement sur liste complémentaire de nouveaux collègues. 


2. Choix d’ouvertures de l’IA

Nombre de postes disponibles

Ce CTSD s’est ouvert avec l’annonce du DASEN du nombre de postes disponibles pour cette carte scolaire : 1,96 équivalent temps plein suite à la carte scolaire de juin. 

Le DASEN explique que suite au comptage de rentrée, selon lui, il n’y a pas de tension à l’exception de Vivonne maternelle… La FSU/CGT Educ’action a démontré lors de ce CTSD que oui, il y avait bien d’autres situations.

Il revient sur le fait, qu’il s’est engagé, il y a quelques années, à ne procéder à aucune fermeture à la rentrée. 

Il précise que tous les postes d’enseignant-es référent-es (ERSEH) sont financés par le 1er degré alors même qu’ils interviennent aussi sur le 2nd degré. Le DASEN a refait la demande auprès de la Rectrice pour que ces postes soient aussi financés par le 2nd degré, ce qui lui permettrait de récupérer quelques postes. La question du financement des postes d’ERSEH est une demande portée aussi par le SNUipp-FSU 86 depuis plusieurs années notamment pour augmenter leur nombre et leurs moyens ! 

Décisions d’ouvertures 

Les ouvertures qui ont été actées lors de cette instance par le Dasen sont :

  • un poste d’adjoint-e à Vivonne mat
  • augmentation de 0,08 à la direction de Neruda élém au regard du travail de l’unité autisme pour un an
  • un poste de Brigade rattaché aux 3 Moutiers, utilisé en moyen à l’année dans l’école des 3 Moutiers pour 2020/21.

La FSU/CGT Educ’Action avait porté l’ensemble de ces demandes. 

2 postes non pourvus permettent au DASEN de faire 2 ouvertures de plus pour l’année 2020-2021: 

  • Un poste maître-sse supplémentaire à Poitiers Tony Lainé Mat (projet CARDIE) créé suite au gel du poste de G de Neuville – La délégation FSU/CGT Educ’Action a mis en avant la problématique des départs en formation en G, notamment pour les collègues ayant un CAPPEI d’une autre option.
  • Un poste d’adjoint-e à Poitiers Andersen maternelle créé suite au gel du poste de brigade d’appui non pourvu. Ce poste pourrait permettre d’absorber les futures inscriptions sur le quartier des Couronneries. Pour la prochaine carte scolaire, le Dasen envisage une réflexion sur la création de postes “volants” sur le quartier des Couronneries afin de répondre à la spécificité de celui-ci et à la fluctuation des effectifs. Ceci a déjà été expérimenté à l’école de Civaux avec un enseignant supplémentaire qui en fonction des années et de la maintenance de la centrale était en PDMQDC ou en classe.

La FSU/CGT Educ’Action porte ces demandes depuis le CTSD d’avril. La FSU/CGT Educ’Action regrette que ces ouvertures ne soient pas définitives car cela ne permet pas, par exemple, l’augmentation de la décharge de direction à Poitiers Andersen mat à ⅓. Concernant les Couronneries, la FSU/CGT Educ’Action avait également porté la demande à Poitiers Daudet mat. L’IA a indiqué retenir l’ouverture sur l’école Andersen à cause de sa position géographique plus centrale dans le quartier. 

Autres demandes du SNUipp-FSU 

La FSU/CGT Educ’action a fait remonter la problématique sur l’axe Paul Blet-Evariste Galois.

L’IEN Adjoint indique qu’un dialogue avec la nouvelle municipalité, déjà engagé, sera poursuivi cette année pour éclaircir la sectorisation et les critères de dérogations. C’est pourquoi, le DASEN ne prononce pas de nouvelle ouverture sur ce secteur malgré les besoins.

La situation des écoles Poitiers Brassens élémentaire, Poitiers Montmidi élémentaire et St Georges les Bx élémentaire a été défendue par la FSU/CGT Éduc’Action. Bien que le DASEN reconnaisse une augmentation généralisée sur ces écoles, et même s’il acquiesce quant à la spécificité de l’école Brassens qui accueille un public très diversifié, il n’a pas de solution à proposer et “botte en touche”.

La FSU/CGT Educ’Action a également interpellé le DASEN sur les besoins flagrants des écoles primaires de Savigny Lévescault et Chaunay qui présentent à cette rentrée, à l’instar de l’école des Trois Moutiers, des effectifs en cycles 1 et 2 avoisinant les 30 élèves et ne permettant une autre organisation pédagogique. De même, la situation du “pôle éducatif” de Civray pour un dispositif de PDMQDC a été portée mais sans obtenir plus de résultat.

Par faute de moyen disponible, le DASEN n’ouvre pas sur ces écoles mais n’exclut pas de récupérer 1,333 etp si les postes “dispositif Salvert” de Migné-Auxances et de PEMF de St Exupéry restent vacants après les appels à candidature à venir… Ainsi, il serait toujours possible d’apporter des solutions à ces situations complexes. Le DASEN préférerait tout de même créer des dispositifs de remplacements. Aussi, continuez à informer le SNUipp-FSU 86 de l’évolution de vos effectifs à cette rentrée.

 

Vote :

La FSU / CGT Educ’Action a voté en abstention concernant le projet présenté par le DASEN. En effet, bien qu’ayant satisfait à certaines situations portées par notre délégation, le DASEN n’a pas trouvé de réponse à apporter à la majorité des écoles en situation critique.

  • Pour : 2 Unsa
  • Abstention : 5 FSU/CGT Educ’Action
  • Contre : 2 FO

La FSU-CGT Educ’Action a défendu tous les dossiers qui avaient été portés à sa connaissance. 


3. Questions diverses de la FSU/CGT Educ’Action

Encore une fois la FSU-CGT Educ’Action a été la seule organisation représentative à présenter des questions diverses. Celles-ci permettent de répondre aux questions de la profession en marge d’une instance. 

Entretiens de carrière 2020/21

Comment vont être organisés les entretiens pour tenir compte du rattrapage de ceux de 2019-2020 qui n’ont pu avoir lieu ? (simultanément ? d’abord rattrapage puis les nouveaux ? etc?)

Le SG a indiqué que les entretiens de carrière en retard de l’année 2019/20 auraient lieu à partir du 15 septembre et jusqu’à décembre. S’il y a eu changement de circonscription à cette rentrée, le rendez-vous de carrière serait effectué par le précédent IEN. 

Les entretiens de carrière de l’année 2020/21 seraient effectués à partir de janvier, sauf exceptions liées à des collègues de la même école et de la promotion précédente. Le DASEN n’est pas sûr que le retard pris pour la promotion 2019/20 soit rattrapé pour la promotion 2020/21 …

Retrouvez l’article du SNUipp-FSU 86 sur les entretiens de carrière et les promotions en 2020/21 : https://snuipp86.fr/index.php/2020/08/26/promotions-entretiens-de-carriere-suis-je-concernee-en-2020-21/

 

Quelle mise en place des modifications liées à la direction : libre gestion des 108h et 2 jours de formation  ?

Une nouvelle circulaire sur la direction d’école est parue au BO du jeudi 27 août . Retrouvez notre article sur l’analyse de cette circulaire sur ce lien : https://www.snuipp.fr/actualites/posts/direction-d-ecole-une-nouvelle-circulaire

Le SNUipp-FSU 86 a demandé les précisions sur la mise en place de 2 points de la circulaire :

  •  « tout directeur d’école devra pouvoir bénéficier annuellement d’au minimum deux journées de formation ». L’IENA indique que les difficultés de remplacement ne permettent pas d’anticiper la mise en place de formation pour l’instant, notamment sur le temps scolaire. L’administration envisage de faire entrer ces 2 jours dans la formation hors temps de travail rémunéré… Le SNUipp-FSU 86 est opposé à des formations obligatoires hors temps de travail.

 

  • « les directeurs d’école ont, avec les équipes pédagogiques, la pleine responsabilité de la programmation et de la mise en œuvre des 108 heures dans le respect de la répartition réglementaire ». L’IA indique qu’hormis les 18h d’animations péda, les conseils d’école et les 36h d’APC, les équipes font remonter leur projet d’utilisation des 50h restantes. Suite à la demande de la FSU/CGT Educ’Action, le DASEN a confirmé que les 36h d’APC pourront être organisées librement par les équipes sans ingérence des IEN. (durée, créneau, contenu…) … mais ne pourront pas être réduites en volume. Le SNUipp-FSU 86 revendique la libre utilisation du temps d’APC également en terme de volume. Retrouvez notre campagne et notre argumentaire sur ce lien : http://findesapc.snuipp.fr/

L’IA a rappelé qu’un directeur vie scolaire avait été recruté à cette rentrée pour venir en appui à ses homologues et qu’il viendra avec lui aux réunions de directeur-trices pour lui permettre de se présenter et de présenter ses missions. 

 

Où en est le recrutement des PES ? Quelle utilisation de la Liste Complémentaire ? 

À ce jour, le département compte 66 PES dont 2 recruté-es selon les modalités spécifiques des BOE (bénéficiaires de l’Obligation d’Emploi). Suite à la parution des résultats du CRPE la liste des recruté-es a subi 16 changements. (9 suite à un recrutement dans une autre académie, 6 suite à des échanges inter-départementaux entre PES à l’intra académique, et 1 suite à 1 démission au 1er septembre). 

À ce jour, l’administration a fait appel académiquement à 27 listes complémentaires sur 54. 

Suite à l’intervention de la FSU/CGT Educ’Action, le Secrétaire Général a indiqué que le recrutement sur Liste Complémentaire sera encore possible jusqu’en novembre ou décembre. Il a également confirmé que la majorité des situations complexes de collègues ont pu être traitées même s’il reste encore des personnels pour lesquels des solutions n’ont pu être trouvées. Il précise enfin que comme chaque année une campagne d’échanges académiques sera organisée en février. Le SNUipp-FSU 86 informera les PES dès la parution de la circulaire académique.

 

Un état des lieux du remplacement à cette rentrée. Des BD et des ZIL sont déjà sur des remplacements longs, quel vivier reste-t-il ? 

L’IA confirme qu’il n’y a quasiment pas de vivier de remplaçant-es disponible et que des ZIL sont déjà mis sur des remplacements longs dans certaines circonscriptions (Poitiers Sud ou Lencloître par exemple).

 

Un CTSD sera-t-il organisé pour échanger sur le plan de rentrée comme au mois de mai ?

Pour la DASEN, il n’y a aucune raison d’en organiser un car selon lui, “nous sommes sur une rentrée ordinaire”. Le protocole ne faisant que 6 pages, cela ne semble pas nécessaire. En revanche un CHSCT-D pour échanger sur les adaptations à faire remonter est prévu demain jeudi 3 septembre 2020.

 

Quel est le suivi des postes créés lors des CTSD précédents ? (communication avec les mairies)

L’administration indique qu’après chaque décision de CTSD, un courrier est envoyé aux mairies. Suite aux “loupés de communication” que nous faisons remonter (budget communal pas prévu, aménagement de classe pas anticipé…), l’IA explique que ces incompréhensions et difficultés sont certainement dues aux changements d’équipes des municipalités. Le SG précise que les courriers sont détaillés mais concède qu’ils ont peut être un peu trop d’implicite car ils parlent d’ETP et non de classe par exemple.

 

Gestion du distanciel

Suite aux annonces du ministre (2000 ordinateurs pour 800 000 enseignant-es et 12 millions d’élèves), quelle quantité de matériel est disponible en cas de retour du distanciel pour notre département ?

Aujourd’hui, l’administration n’a aucune information sur le matériel disponible dans le département ou dans l’académie. Pour la FSU/CGT Educ’Action, les collègues ne devraient pas utiliser leur matériel personnel pour réaliser toute activité professionnelle, c’est pourquoi le SNUipp-FSU 86 réclame la mise en place d’une prime annuelle d’équipement.

 

Le DASEN expose que des états généraux nationaux du numérique vont se dérouler en novembre, et qu’afin de les préparer, il a été demandé à tous les réseaux ECLORE de se réunir pour expertiser comment s’est passé le confinement, le déconfinement, quels outils ont été utilisés, et ainsi identifier les bons fonctionnements et les dysfonctionnements. Par ailleurs, La Cour des comptes viendra prochainement dans la Vienne pour réaliser un audit autour du numérique scolaire. 

Pour conclure, il indique que les collectivités territoriales réfléchissent pour accompagner les élèves les plus en difficultés concernant l’accès au numérique, et que cet accompagnement doit se faire à tous les niveaux (état, territoires,…) mais qu’il doit être coordonné.

Aujourd’hui la réflexion menée par la DSDEN de la Vienne tend vers une demande aux collectivités de fournir du matériel informatique pour la classe qui pourrait être utilisé par l’enseignant à son domicile (ordinateur portable). Pour la FSU/CGT Educ’Action, cette réponse n’est pas satisfaisante car elle renvoie aux municipalités la responsabilité d’investir dans ce matériel professionnel, et qu’au regard de la disparité de moyens des communes, on peut craindre une grande disparité des équipements fournis. 

 

Quelle sera la date du groupe de travail sur les postes maîtres formateurs ?

Ce groupe de travail sera réuni après les vacances d’Automne (15 premiers jours de novembre) afin de préparer l’implantation des postes de PEMF avant la carte scolaire 2021. Suite à la demande de la FSU/CGT Educ’Action, ce groupe de travail, qui pourrait être réuni plusieurs fois, abordera également l’épineuse question de la surcharge de travail des formateur-trices du département.

 

Tour de France en Vienne

Le Tour de france entraîne la fermeture de plusieurs écoles dans la Vienne. Comment font les collègues AESH et enseignant-es pour garder leurs enfants impactés par ces fermetures ? Beaucoup de rues fermées dans le département le mercredi 9 et le jeudi 10 septembre, y a-t-il des aménagements d’horaires pour les écoles ?

L’administration travaille sur ce dossier depuis le mois de mai car il ne revient pas aux directeur-trices de prendre des décisions d’accueil ou non des élèves. Un travail a été fait avec la préfecture car l’Éducation nationale ne peut pas déroger au calendrier scolaire sauf en cas de problème de sécurité. Aussi, un arrêté préfectoral a donc été pris fermant certaines écoles plus tôt (2 écoles maternelles de Poitiers) et d’autres totalement (3 écoles sur 5 de Chauvigny). 

Pour les écoles fermées, les enseignant-es restent chez elles et eux.

Les collègues ayant leurs enfants scolarisés dans une des écoles fermées et n’ayant pas de solutions de garde, doivent demander une autorisation d’absence au plus tôt auprès de leur IEN.

Les collègues ne pouvant pas aller à l’école en raison des routes bloquées par le parcours, doivent également demander une autorisation d’absence au plus tôt auprès de leur IEN.

Les IEN étudieront ces demandes au cas par cas… Mettez le SNUipp-FSU 86 en copie de vos demandes et tenez-nous au courant des réponses qui y seront apportées.

Sur le plan pédagogique, le rectorat et la DSDEN 86 vont envoyer très prochainement dans les écoles des projets autour du tour de France sur le savoir rouler (en lien avec l’USEP) et le développement durable.

 

Jours de grève 2019-2020, pourquoi un changement de politique de prélèvement dans certaines circonscriptions ?

L’administration explique le prélèvement groupé fin août des jours de grève comme étant une des conséquences du confinement et du télétravail, les collègues des paies n’ayant accédé à leur poste que fin juin. Pour la FSU/CGT Educ’Action, le prélèvement des jours de grèves doivent se faire mois par mois et l’administration doit communiquer sur quels mois ils seront pris.

L’administration s’est engagée à retravailler avec les collègues pour que ça ne se reproduise plus. 

Le SNUipp-FSU 86 rappelle à l’ensemble de ses syndiqué-es qu’ils et elles peuvent et doivent faire appel à notre caisse de grève FSU 86, elle est faite pour cela ! Envoyez-nous votre fiche de paie à snu86@snuipp.fr avec votre demande. 

 

Vos représentant-es SNUipp-FSU 86 en CTSD

Julien Caillaud, Anne-Sophie Decha, Frédérique Delage, Julien Massé, Fabienne Ricard, Gilles Tabourdeau