Nadine Morano : “l’école maternelle c’est 3 ans”

La secrétaire d’Etat chargée de la Famille Nadine Morano a souligné dimanche que “l’école maternelle c’est trois ans”, et indiqué avoir “à l’étude” un dispositif de “financement croisé” pour des jardins d’éveil destinés aux enfants âgés de deux à trois ans.

“La maternelle n’existe pas pour les deux ans, il y a des tolérances qui existent dans certaines régions”, mais en fait “dans très peu de secteurs”, car “l’école maternelle c’est trois ans”, a déclaré Mme Morano au au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.

En milieu rural, “il y deux départements qui souhaitent expérimenter les jardins d’éveil, je pense à la Mayenne et au Rhône”, a-t-elle poursuivi. Elle a indiqué avoir “à l’étude” un dispositif qui consisterait à abriter ces structures dans des écoles disposant de locaux pour les accueillir, ce qui permettrait d’économiser les frais d’eau, de chauffage ou d’électricité.

Dans ce schéma, “on fait garder les enfants par du personnel formé petite enfance, parce qu’un enfant de deux ans, c’est encore un bébé et que la quasi-totalité des rapports faits par des pédo-psychologues démontrent que la scolarité des enfants de deux ans n’est pas bonne”, a-t-elle expliqué.

“Nous sommes en train de travailler sur un dispositif de financement croisé par la Caf (caisse d’allocations familiales), les communes et les communautés de communes, mais aussi les parents en fonction de leurs revenus”, a précisé Mme Morano.

Elle a également indiqué souhaiter “associer les entreprises pour qu’elles financent, comme elles le font pour les crèches d’entreprise, des places de berceau”.

Nadine Morano s’était déjà déclaré début novembre favorable à un rapport sénatorial proposant de développer des jardins d’éveil pour les enfants de 2 à 3 ans.

“La création de jardins d’éveil, structures alternatives entre la crèche et l’école, aurait le mérite d’améliorer la prise en considération des rythmes des jeunes enfants, tout en offrant à ces derniers la possibilité d’un développement harmonieux, au sein de structures adaptées”, avait-elle alors commenté.