Lors du CSE (Conseil Supérieur de l’Éducation) de ce Jeudi 11 octobre, le ministre a listé les points qu’il retenait du rapport rendu public la semaine dernière, dans le cadre d’une priorité réaffirmée au primaire, avec un certain nombre de mises en œuvre, dès la rentrée 2013. Tout ce qui accompagne la loi ne sera pas d’ordre législatif. (cliquez ici pour retrouver les points essentiels retenus)

Les négociations commencent

Le ministre de l’Éducation nationale vient de confirmer qu’il ouvrait une négociation avec les organisations syndicales. Les négociations et donc les travaux pratiques de la refondation de l’école vont donc maintenant commencer. (cliquez ici pour le calendrier de négociations).

La position du SNUipp-FSU

Depuis le début de la concertation, avec sérieux et détermination, le SNUipp-FSU a fait avancer ses idées pour donner de la consistance à la priorité au primaire.

Beaucoup de ses propositions et revendications sont aujourd’hui au cœur du débat public. Certaines ont même été reprises par le président de la République comme la revitalisation de l’école maternelle, la réhabilitation de la scolarisation des moins de 3 ans qui devra se faire dans des conditions adaptées à la spécificité de cette tranche d’âge, la mise en œuvre du « plus de maîtres que de classes » pour travailler autrement et mieux auprès de tous les élèves, ou la refonte de la formation des enseignants…

Il faut maintenant que les engagements de François Hollande se traduisent en mesures concrètes avec les moyens budgétaires nécessaires. Notre école doit retrouver un rythme de travail apaisé et serein pour les élèves comme pour les enseignants.

A ce titre, à elle seule, la révision des rythmes scolaires demandée par le Président, ne saurait constituer la recette magique pour améliorer les résultats de l’école. La négociation devra aboutir à des évolutions concernant :

- les programmes,

- l’évaluation des élèves,

- la baisse des effectifs dans les classes,

- le lien avec les familles,

- les conditions d’exercice du métier,

- la réhabilitation des RASED,

- le retour d’une vraie formation continue…

Des engagements sont indispensables concernant l’articulation du temps scolaire et périscolaire.

Hors de question que la réforme ne génère de nouvelles inégalités en matière d’offre éducative en faisant porter son coût sur les collectivités, ou sur les parents.

Hors de question aussi que cela dégrade les conditions de vie personnelle et professionnelle des enseignants. Si nous changeons, c’est pour du mieux !

Enfin, l’école n’avancera pas sans redonner confiance et reconnaissance aux enseignants. Dans ce débat, ils ont leur mot à dire. Leur avis doit être entendu. Le SNUipp-FSU compte bien se faire leur porte-parole notamment au travers de la publication des résultats du questionnaire. (continuer à le remplir et à le renvoyer avant novembre)