Le 18 décembre, lors d’une rencontre entre le SNUipp et le GDID, nous avons constaté des analyses convergentes au sujet de la direction et du fonctionnement de l’école. Faire vivre l’équipe pédagogique et son projet d’école, faire le lien avec les parents et les partenaires, répondre souvent dans l’urgence aux toujours plus nombreuses demandes administratives, gérer les imprévus quotidiens de la vie de l’école et ce… en étant la plupart du temps en charge d’une classe, le travail des directrices-teurs d’école est sous très haute tension. Aujourd’hui, les conditions d’exercice de la fonction se sont alourdies, complexifiées et manquent de temps.
Deux dimensions doivent être creusées :
l’amélioration du fonctionnement pédagogique, éducatif et administratif de l’école.
une vraie reconnaissance des directrices et directeurs d’école et une amélioration significative des conditions d’exercice.
L’amélioration du fonctionnement de l’école passe par l’amélioration des conditions d’exercice du travail réalisé par les directrices-teurs et par une meilleure reconnaissance institutionnelle du conseil des maîtres. Pour ce faire, les missions du directeur se doivent d’être au service des élèves. Une clarification est indispensable. Elles doivent être recentrées autour du fonctionnement pédagogique et éducatif et des tâches indispensables à la vie de l’école.
Cela passe par :
du temps supplémentaire de décharge quelle que soit la taille de l’école (direction, travail d’équipe).
une formation spécifique et reconnue : faire vivre le conseil des maîtres comme une équipe partie prenante du fonctionnement de l’école, être l’interlocuteur reconnu des partenaires de l’école : la mairie, les parents, répondre aux sollicitations administratives une fois définies les prérogatives de chacun, etc… Tout cela ne s’improvise pas.
une aide pérenne à la direction et au fonctionnement de l’école par la création d’emplois statutaires,
une reconnaissance financière (salariale).
la création d’un outil clair d’aide à la direction d’école regroupant les références des textes en vigueur.
Il ressort une volonté commune de voir ce dossier aboutir à des avancées concrètes à l’heure où le ministre a annoncé des discussions pour le début 2013.