Projet d’école

Le SNUipp-FSU avait écrit à l’IA début janvier pour demander le report de l’écriture des projets d’école (voir lien). L’IA ayant répondu par la négative (voir lien) nous avons demandé un entretien.

Nos arguments :

- Pour que ce soit un véritable projet toute l’équipe doit être engagée dans sa rédaction : Cela demande donc de prendre du temps… où le prendre ?

- Le projet d’école est une ” mise en œuvre des objectifs et des programmes nationaux “(article L. 401-1 du livre IV du code de l’éducation), d’où l’incohérence de demander de rédiger pour avril 2014 des projets d’école, s’appuyant sur les programmes et orientations de 2008 alors que ceux ci sont en cours de ré-écriture.

- Le projet d’école ” précise les activités scolaires et périscolaires qui y concourent ” (article L. 401-1 du livre IV du code de l’éducation). La construction des PEDT aura lieu pour la majorité des communes (là où ils existeront) après les élections municipales, donc une rédaction trop précipitée du projet d’école nuirait à une cohérence entre les deux projets.

Sa réponse :

Sur le fond l’IA partage notre analyse, mais pour une mise en cohérence de calendrier (2013-2017) avec les projets d’établissement des collèges et lycées il faut valider les projets d’école cette année.

Mais pour répondre à la demande du SNUipp-FSU, l’IA nous a fait des propositions qui seront transmises bientôt dans les écoles :

- les écoles n’ont pas à renvoyer l’ensemble des indicateurs demandés, mais uniquement ceux qui sont pertinents pour leur école.

- les projets d’école n’ont pas besoin d’être remontés finalisés “jusqu’à la dernière ligne”. L’IA indique que si le squelette, c’est à dire les grandes lignes sont nécessaires, la finalisation des axes et des fiches actions pourront se faire au fur et à mesure des annonces de programme ( ex : notamment ceux de maternelle annoncés dans 2 mois, ), des dispositifs (ex : éducation prioritaire). La vision de l’IA sur le projet d’école n’est pas forcément celle d’un document figé qui réapparait tous les 4 ans, mais plus celle d’un portfolio évolutif.


Pour le SNUipp-FSU 86, le discours de l’IA sur le projet d’école un “outil qui doit faire sens ” ne peut être que partagé. Le SNUipp-FSU 86 acte positivement les mesures de souplesse que l’IA annonce. Pour autant, le SNUipp-FSU 86 estime que la question du temps n’est pas réglé : nous avons demandé qu’un temps soit libéré, l’IA pense que les 108H suffisent.

Prime Eclair

Le SNUipp-FSU a toujours combattu le principe de part variable de la prime ECLAIR, source d’inéquité et de tensions dans les écoles. Tout le monde est confronté à la difficulté, tout le monde doit bénéficier d’une prime à égalité. Il n’est pas acceptable que le montant de cette indemnité varie en fonction du genre ou des fonctions exercées (Directeur d’école, RASED, Adjoint…) et ce de façon totalement arbitraire.

Le ministre a indiqué que pour l’année 2014-2015, la part variable serait versée de façon équitable entre les personnels.


Nous avons demandé à l’Inspecteur Académique que cette politique de répartition équitable entre l’ensemble des personnels soit celle menée dans notre département dès cette année.

L’IA a indiqué qu’il avait cette volonté et qu’il allait vérifier que cela était bien le cas.

Le SNUipp-FSU 86 acte positivement cette démarche et demandera au prochain CTSD la répartition exacte de cette prime dans le département pour s’assurer que les paroles sont bien suivies d’effets.

Conseil école-collège

:

Le SNUipp-FSU 86 a fait remonter la parole des collègues qui voient en cette réunion école-collège un temps de réunion supplémentaire … en plus d’autres temps incompressibles (conseil de cycles, de maîtres, réunion parents, PPRE).

Le SNUipp-FSU 86 a demandé que ces réunions se tiennent sur du temps classe avec ordre de mission et frais de déplacement, par exemple sous la forme de stages. Le SNUipp-FSU 86 n’a rien inventé, c’était ce qui se pratiquait dans le département il y a quelques années et c’est ce qui a lieu actuellement dans le 44 !

L’IA considère que dans le cadre des 108 heures et plus particulièrement des nouvelles 24 h de concertation, les ajustements sont possibles et que la consigne va être passée aux IEN notamment pour une juste répartition de la participation aux réunions.

Pour le SNUipp-FSU 86, sur ce point, le désaccord est flagrant. Les nouvelles 24 heures ne sont qu’une reconnaissance minimale du travail déjà effectué. Le SNUipp-FSU avait demandé et continue de demander que ce soit l’ensemble des 108 heures qui soient consacrées à la concertation. Ces 24 heures ne peuvent servir de réponse aux travaux supplémentaires imposés, comme un espèce de grand sac fourre-tout sans fond où l’administration a déjà ajouté : la consultation sur les programmes, les rythmes…

Pour le SNUipp-FSU 86, certaines réponses sont claires. Une “invitation” à un conseil d’école-collège n’est pas acceptable. La profession ne peut continuer d’accepter ce fonctionnement : tout déplacement professionnel doit faire l’objet d’un ordre de mission avec frais de déplacement ! La reconnaissance de l’ensemble de nos temps doit avoir lieu. Continuez à comptabiliser vos heures.


Le SNUipp-FSU 86 encourage tous les collègues à ne pas se déplacer sans ordre de mission.

Le conseil d’école-collège est d’après les textes sur les anciennes 24 heures avec : conseils des maîtres, conseils de cycles, réunions avec les parents et PPRE. Il semble évident que dans ce temps contraint, ce ne peut être le même collègue qui fasse l’ensemble des réunions avec le collège (au minimum de 2 par an). Nous invitons les équipes à interroger leur IEN si le temps de réunion dépasse le cadre reconnu.