Grève du 15 mai

Lors de sa déclaration liminaire, la délégation FSU-CGT a dénoncé quatre années de gel du point d’indice accentuant une baisse incessante du pou­voir d’achat et maintenant l’éventualité d’un blo­cage des salai­res pen­dant deux années sup­plé­men­tai­res : le contentieux salarial n’a que trop duré. La situation des enseignants s’est bien plus dégradée que celle des autres fonctionnaires puisqu’à catégorie égale, les salaires des enseignants sont inférieurs à ceux des autres fonctionnaires. (un écart de moins 35% d’après la cour des comptes) et reste fort inférieure aux enseignants des pays voisins.

Il y a urgence et le gouvernement doit ouvrir sans délai de réelles négociations sur les rémunérations notamment pour une revalorisation immédiate du point d’indice. Il s’agit aussi de garantir des emplois publics de qualité correspondant aux besoins. Pour obtenir satisfaction, l’interfédérale Fonction publique* a décidé d’appeler à une journée nationale d’action et de mobilisation le 15 mai prochain.

Dans l’éducation, où les enseignants du primaire restent plantés à un niveau de salaires sans rapport à leur niveaux de qualification, l’action pour le pouvoir d’achat est à l’ordre du jour.

C’est pourquoi le SNUipp, avec sa fédération la FSU, appelle les enseignants à être en grève et à manifester le 15 mai pour exiger de réelles négociations sur les rémunérations et garantir des emplois publics de qualité correspondant aux besoins des écoles.

* Interfédérale Fonction publique : FSU, UNSA, CFDT, CGT, Solidaires, FA-FP.

les modalités de grève sur ce lien

Carte scolaire

La délégation FSU-CGT a continué de défendre l’ensemble de situations non satisfaites au CT d’hier. Nous avons dénoncé certaines mesures qui ne relevaient que d’un arbitrage politique, au regard d’autres urgences départementales, et nous avons mis en évidence l’insuffisance des dotations pour bien des écoles notamment en maternelle. Nous avons dénoncé aussi la conséquence de certaines mesures de carte scolaire (Brigueil, Civray…) qui profitent aux écoles privées, restant la seule offre locale.

L’IA n’est cependant pas revenu sur ses choix de carte scolaire prononcés au CTSD. Retrouvez les sur ce lien.

Voici comment l’IA a justifié ses choix en parlant de « qualitatif » ( répondre aux orientations de la loi de refondation) prioritaires sur le « quantitatif », comme pour :

• l’éducation prioritaire et notamment sur la ville de Châtellerault. Il est d’accord avec le SNUipp pour mettre à plat la situation du tissu scolaire sur le Châtelleraudais..

• la ruralité. L’IA a indiqué qu’il n’avait pas effectué l’ensemble des décisions de carte scolaire qu’il aurait souhaité, notamment dans le Sud vienne et le Loudunais. L’IA a indiqué vouloir laisser une année de plus aux nouveaux élus de certaines communes pour repenser leurs réseaux d’écoles. Il a précisé qu’il n’était ni pour un rassemblement forcé de type « école cantonale », ni pour conserver des écoles sous perfusion. L’IA a précisé aussi que les réseaux ECLORE ne sont pas des structures administratives mais pédagogiques.

Les prochaines mesures de carte scolaire seront prises au CTSD de rentrée du mardi 3 septembre. L’IA devrait disposer d’environ 4 postes pour effectuer des ouvertures.

Nationalement : où vont les postes ?
retrouvez les sur ce lien

Rythmes scolaires

La délégation FSU-CGT a rappelé les propos du nouveau 1er ministre sur les assouplissement possibles sur le décret d’application des rythmes. La FSU-CGT considère donc qu’elle n’a pas demandé en vain une réécriture du décret.

Nous avons demandé que pour l’ensemble des situations où l’avis du conseil d’école n’a pas été retenu, que l’IA ne valide pas tant qu’il n’y a pas accord.

Nous demandons, ds le cadre de l’expérimentation tentée depuis plusieurs années, que l’organisation dite des mercredis libérés, perdure. Nous nous adressons en ce sens aux maires et au Ministre pour reconduire cette organisation même si on peut transformer les mercredis matins en mardi après-midi ou jeudi après-midi par exemple. Fort de cet “assouplissement” nous demandons aux écoles intéressées de re-réunir leur conseil d’école et de redemander cette organisation.

L’IA a précisé qu’un groupe de travail devait se tenir au ministère, il attend de nouvelles directives.

L’IA a indiqué qu’il ne restait qu’une seule commune en Vienne, Dienné, à n’avoir pas encore d’organisation définie pour la rentrée 2014.

Enfin, la délégation FSU-CGT a dénoncé le traitement de faveur réservé au privé, qui lui permet de rester à 4 jours ou de conserver les mercredis libérés. Ce sont des écoles sous contrat avec des moyens éducation nationale, nous demandons les mêmes règles pour tous.

Indemnité Représentative de logement instituteur

Il reste 17 instituteurs en fonction dans le département. 3 sont logés et 14 touchent l’indemnité représentative de logement (IRL)

La préfecture a maintenu pour la 4ème année consécutive le montant de l’IRL, c’est à dire 2185 € pour 10 instituteurs et pour 4 bénéficiant d’une majoration 2731 €.

La délégation FSU-CGT a voté contre ce maintien, qui s’ajoute au gel du point d’indice des salaires, pour constituer une double peine. Au regard du faible nombre d’instituteurs dans le département, la délégation FSU-CGT a dénoncé ces économies de bout de chandelle.