Le groupe de travail de vendredi 27/11 au rectorat concernait les projets de fusion ou de restructuration. Il s’agissait d’un échange, les décisions auront lieu lors du CTSD de carte scolaire. (février, mars ?)
Un autre groupe de travail sur les conséquences pour les personnels (mouvement) aura lieu jeudi matin.
Etaient présents : l’IEN adjoint à l’IA, le secrétaire général, des IEN (Centre Vienne ASH, Montmorillon, Poitiers Sud, Lencloître), des personnels de l’administration (Mme Lienard, Mme El-Bakir, Mme Odermatt), les représentants du personnel SNUipp-FSU (5), UNSA (2), FO (2), SNALC (1).
Sujets abordés : projet de fusion entre deux écoles : Vendeuvre, Poitiers Micromégas, Civray
projet de restructuration sur une commune : Chauvigny, Montmorillon
projet de restructuration sur un secteur : St germain/ St Savin/ Nalliers / Antigny , Lavausseau/Benassay , Le Rochereau/Champigny
projet de modification de secteurs des enseignants référents
Sommaire
Position générale du SNUipp-FSU
Fusionner des écoles ou restructurer a vocation à faire des économies, soit de locaux pour les communes, soit de postes pour l’Education Nationale. Pour le SNUipp-FSU, la fusion doit avant tout faire la preuve qu’elle permettra un meilleur fonctionnement visant une meilleure réussite des élèves.
Cela suppose que l’ensemble des partenaires soit consulté, que des aménagements soient envisagés, et que la situation des personnels soit prise en compte.
Il est essentiel que l’avis des conseils d’écoles concernés, même s’il n’est que consultatif, soit pris en compte. Il doit peser sur la décision finale qui revient à la municipalité, afin que la restructuration soit l’affaire de tous,
Pour le SNUipp-FSU 86, aucune décision ne doit être arrêtée sans avis des conseils d’écoles. Lors des commissions, le SNUipp-FSU portera l’avis des Conseils d’Ecole. Merci de nous les communiquer
Projet de fusion entre deux écoles
Poitiers Micromégas – fusion de l’école maternelle (5 cl) et élémentaire (7cl).
L’IEN adjoint à l’IA a indiqué, suite à la rencontre avec les équipes, qu’il ne pensait pas poursuivre ce projet de fusion. De son côté, la municipalité de Poitiers a indiqué qu’elle suivrait l’avis de l’Inspection. Le SNUIpp-FSU 86 a salué l’écoute et la prise en compte de la parole enseignante . Le SNUipp-FSU a indiqué que la décision retenue ne résolvait cependant pas les problématiques de ces écoles et notamment la nécessité d’augmenter le temps de décharge des directeurs.
Vendeuvre – fusion de l’école maternelle (6cl) et élémentaire (10 cl).
Sans que les conseils d’écoles se soient réunis, sans que les collègues aient tous donné leur avis le conseil municipal a adopté cette fusion ! Il s’agirait de créer une école primaire de 16 classes avec plus de 370 élèves. Des études montrent que les grosses structures peuvent être néfastes au climat scolaire si certains éléments ne sont pas suffisamment pris en compte (la relation avec les familles, le travail en équipe, l’évolution des aménagements ). En l’état rien ne prouve que cela peut apporter une amélioration pour les élèves.
Le SNUipp-FSU 86 a dénoncé la précipitation de la municipalité qui n’a pas attendu que les conseils d’école se prononcent, Pour le SNUipp-FSU 86, au regard du nombre d’élèves, cela nécessitait des moyens dont disposent le collège (secrétariat, CPE …etc.) et dont ne disposera pas cette école. Le SNUipp-FSU 86 demande une vigilance particulière sur la maternelle, souvent le parent pauvre des grosses structures.
Civray – fusion de l’école maternelle (2cl) et élémentaire (5cl).
L’IEN de Poitiers Sud nous indique que la mairie mettra en oeuvre le projet, qui vise à limiter la baisse des effectifs, uniquement si un des deux directeurs part volontairement. Le SNUipp-FSU 86 a salué cette décision, qui prend en compte les personnels et qui devrait être la règle.
Projet de restructuration sur une commune
Chauvigny – projet de fermeture de 3 écoles sur 8 : maternelle Louise Michel, élémentaires Saint Martial et St Pierre Les Eglises.
- L’IEN de Montmorillon précise que la future sectorisation de la mairie se fera avec une grande souplesse et que l’Education Nationale accompagnerait par des postes cette situation transitoire Les élèves hors commune devraient être affectés sur les Guiraudières.
- Le secrétaire général est resté imprécis sur les modalités : pas de fermeture de l’ensemble des postes mais peut être des fusions, ce qui est acté c’est que sur les 27 classes actuelles, il y aura plusieurs fermetures de postes.
- L’IEN de Montmorillon a indiqué que l’ULIS école devrait rester sur Jean Arnault élém
Le SNUipp-FSU a dénoncé le flou entourant le projet (nombre de classes supprimé, transferts, i…). Nous avons dénoncé l’aspect anxiogène que cela pouvait créer chez les collègues concernés et avons demandé que le projet permette un traitement le plus équitable possible des personnels.
Montmorillon – projet de fermeture de 2 écoles sur 6 : Ville Haute maternelle et élémentaire
Le secrétaire général a confirmé que c’était aussi une volonté de l’éducation nationale.
L’administration n’a pas de visibilité sur les mouvements des élèves puisque la mairie fait preuve de « souplesse » en terme de sectorisation.
Le SNUipp-FSU a demandé, en l’absence de réelle concertation et prise en compte des propositions alternatives, que le temps des discussions perdure. Le SNUipp-FSU a demandé un moratoire sur cette commune pour permettre, l’étude de toutes les propositions, la prise en compte de l’avis des conseils d’école, et le retour à un climat serein et apaisé.
Projet de restructuration sur un secteur
St Germain – St Savin – Nalliers – Antigny : le projet autour du RPI déconcentré est en discussion depuis un moment, mais les 4 municipalités ont eu du mal à s’entendre sur un projet, La discussion porte désormais sur un projet de RPI avec une seule école à St Germain (PS à CP), une seule école St Savin (CE1 à CM2) , Les élus de Nalliers et Antigny semblent sur d’autres pistes.
Le secrétaire général a marqué son incrédulité par rapport à la réalisation de ce projet pour la rentrée 2016 au regard des difficultés d’accord entre élus.
Le SNUipp-FSU pense que la précipitation fragiliserait ce secteur. Il faudrait des précisions réelles sur l’organisation entre St Savin et St Germain et réfléchir au devenir des écoles de Nalliers et d’Antigny, Cette dernière commune pourrait être fortement pénalisée par une fermeture.
Lavausseau – Benassay : la volonté d’un regroupement est partagée et cela a été voté en conseil d’école. Cela devrait prendre la forme d’un RPI avec une possible organisation en cycle. La réflexion se poursuit.
Le Rochereau- Champigny : projet de modification de répartition des niveaux, avec l’ensemble du cycle 1 et CP au Rochereau afin de rompre l’isolement de la seule classe maternelle de Champigny et l’éclatement de la classe de CP. Cela entrainerait un transfert d’un poste entre Champigny et le Rochereau.
Modification des secteurs des enseignants référents
L’Inspection a proposé une sectorisation afin que les enseignants référents aient un « rattachement administratif » et répondent ainsi à la réglementation, Cette sectorisation a été réalisée en concertation et a tenu compte autant que possible du nombre de dossiers ,
Le SNUipp-FSU 86 a porté la demande des enseignants référents de pouvoir avoir un lieu de rattachement qui leur permettent de travailler en lien avec les IEN, comme actuellement, et au plus près des collègues en gardant un bureau au rectorat. Pas d’opposition de principe de l’administration.
Le SNUipp-FSU86 a demandé que les enveloppes de frais de déplacement couvrent la totalité des rais et notamment pour les personnels qui ont de grandes distances à couvrir. Le SG annonce plutôt une réduction budgétaire…
Le SNUipp-FSU 86 a demandé que chaque enseignant référent puisse être nommé prioritairement sur le secteur sur lequel il exerce. L’administration en serait d’accord.
Le SNUipp-FSU 86 a fait remonter la charge de travail des enseignants référents qui n’a cessé de croitre ces dernières années et demande la création d’un autre poste d’enseignant référent en s’appuyant sur les dotations des départements voisins qui sont supérieures.
Le SNUipp-FSU 86 a demandé que le coût des postes des « enseignants référents » soit aussi supporté par le budget du 2nd degré, puisque les enseignants référents suivent aussi les élèves en collège et lycée. Cette économie permettrait de créer un poste de conseiller pédagogique ASH par exemple.
pour le SNUipp-FSU 86, Frédéric Belly, Anne-Sophie Decha, Frédérique Delage, Matthieu Menaut, Francette Popineau