Sommaire
Groupe de travail du 16 mars 2017
Redéploiement des postes de maîtres formateurs de la Vienne
Cette réunion se tenait suite à la demande du SNUipp-FSU 86 en CTSD (lien) qui avait refusé que toute décision soit prise sans groupe de travail spécifique sur le sujet et sans que les personnels et les écoles concernés ne soient associés.
Etaient présent-e-s : M. Artaud ( IENA), Mme Desport ( Conseillère péda IENA), 3 IEN ( Poitiers Ouest, Lencloître, Montmorillon), 2 DOSES ( Mme Lienart, Mme El Bakir), les 4 directeurs/trices des écoles d’application (DEA), 4 SNUipp-FSU 86, 1 SE- Unsa
Petit Glossaire :
PEMF : les professeurs des écoles maîtres formateurs
DEA : les directeurs/trices d’écoles d’application
PES : les professeurs des écoles stagiaires
ESPE : l’école supérieure du professorat et de l’éducation
Cette réunion n’a rien changé à la décision de l’IA de supprimer 5 postes de PEMF dans les écoles d’application… L’IENA a indiqué que pour l’IA, cette décision était actée et qu’il ne souhaitait étudier que le redéploiement de ces 5 postes PEMF sur le département.
Le SNUipp-FSU s’est opposé à la suppression de 5 postes et a demandé que seuls l’étude de 2 postes de Lavoisier soient « redéployés ». Pour le SNUipp-FSU, ce « redéploiement » ne doit pas se faire à moyens constants. Le SNUipp-FSU a défendu le maintien des écoles d’application combiné à la création de postes de PEMF sur d’autres territoires.
L’IENA a expliqué les raisons qui conduisaient l’IA à revoir la cartographie des postes PEMF :
des postes PEMF restent vacants chaque année. Le SNUipp-FSU a rappelé que cela ne concernait qu’une seule école, Lavoisier, et qu’au contraire, les autres écoles avaient plus de demandes qu’ils ne pouvaient accueillir de PEMF. Poitiers St Exupéry a par exemple 7 adjoints avec le CAFIPEMF pour seulement 4 postes fléchés PEMF cette année.
mettre en place des postes PEMF sur des circo plus « rurales » et moins centrées sur Poitiers et ainsi renforcer les équipes des circonscriptions pour les impliquer plus dans la formation (18 h et formation continue). Le SNUipp-FSU est d’accord avec cette volonté … mais a rappelé aussi que cette expérience avait déjà été tentée avec des résultats mitigés précédemment dans ce département. Le SNUipp-FSU a proposé la possibilité de ne pas isoler des PEMF, mais de réfléchir à la mise en place de « doublette » de PEMF comme dans le 17. L’IENA, les IEN et les DEA étaient sur l’idée d’implanter .
des postes PEMF plus proches de la réalité des postes de PES, qui seraient de plus en plus excentrés de Poitiers comme les postes de débuts de carrière (possibilité d’éloigner les berceaux avec une formation qui change d’organisation par semaines). Le SNUipp-FSU est d’accord avec ce constat et c’est une des raisons qui l’avait amené à demander un groupe de travail sur la cartographie des postes PEMF. Le SNUipp-FSU a rappelé que les PEMF ne recevaient pas que des PES mais aussi des étudiant-e-s et des formateurs/trices de l’ESPE et que des difficultés de déplacement pouvaient apparaître.
le manque de moyens du département pour à la fois maintenir des postes dans les écoles d’application et développer des postes en dehors. Le SNUipp-FSU a rappelé à l’IENA que le département allait avoir une dotation supplémentaire avec la signature de la convention ruralité ( le 16 et le 79 ont eu chacun 5 postes en plus, un poste de PEMF « coûte » 1/3 de poste). L’IENA a annoncé que la convention ruralité avait été signée vendredi 10 mars (l’administration avait oublié de nous l’annoncer …) mais qu’ils n’étaient pas encore certains de bénéficier d’une dotation de postes supplémentaires … ce qui fait perdre tout l’intérêt (le seul ?) d’une convention ruralité ! L’IENA a indiqué que la volonté de l’IA était cependant d’augmenter le nombre de PEMF et non de continuer à travailler à moyens constants.
Conséquences sur les écoles d’application
L’IENA a indiqué que la volonté de l’IA n’était pas de remettre en cause des écoles d’application. Le SNUipp-FSU a démontré que oui, cela remettait en cause le fonctionnement des écoles d’application, notamment car 3 écoles d’application sur 4 auront moins de 5 postes fléchés application (DEA + PEMF) et donc la décharge de direction ne sera plus totale. Les DEA ont tou-te-s été dans ce sens en spécifiant à l’IENA les problématiques et ressorts de chaque école.
Conclusion l’année prochaine, dans les écoles d’application, en dehors des postes de DEA, il y aura :
Poitiers Renaudot Maternelle : 2 postes de PEMF
Poitiers Allard Ferry : 3 postes de PEMF
Poitiers St Exupéry : 3 postes de PEMF
Châtellerault Lavoisier : 5 postes de PEMF
L’IA a indiqué que l’ensemble des DEA conserveraient une décharge à 100%, car des missions spécifiques seraient confiées aux DEA de Renaudot et Allard-Ferry pour compléter leurs décharges réglementaires. Les postes de décharges ne seraient pas donc impactés selon l’administration.
Ouvertures de nouveaux postes de PEMF
L’IENA a donc présenté la volonté de l’administration, plus particulièrement des IEN, de mettre en œuvre des pôles autour des circonscriptions rurales. Poitiers Sud cette année, puis Lencloître et Montmorillon. La volonté est d’implanter des pôles de 3 PEMF à chaque fois car cela permet qu’une seule personne les complète ( 3 x 1/3 ).
Le SNUipp-FSU 86 est en accord avec une programmation transparente et pluri annuelle qui permettent aux collègues qui ont le CAFIPEMF ou qui souhaitent le passer, de connaître les opportunités d’exercice sur les différents territoires du département. Une programmation pluri-annuelle permettrait d’apporter aussi de la visibilité et de la transparence dans le cadre du mouvement.
Le SNUipp-FSU 86 a fait remonter la volonté de certain-e-s collègues possédant le CAFIPEMF d’exercer sur leur poste actuel, notamment des directeurs/trices . L’IENA a indiqué que cela n’était pas la volonté de l’administration de permettre aux collègues de voir leur poste actuel transformé en poste d’application, mais que cette situation pourrait être étudiée de façon ponctuelle si le nombre de PES à suivre était trop important pour les PEMF. Concernant les directeurs/trices, l’IA serait opposé au cumul des 2 fonctions direction/PEMF
L’IENA a donc reproposé, comme au CTSD, de mettre des postes d’application sur :
Circonscription de Poitiers Sud : La Villedieu mat, Aslonnes primaire, Vivonne élém. Le SNUipp-FSU a interrogé la pertinence de certaines écoles en terme de gain de formation par rapport à l’existant, comme Vivonne élémentaire qui a 10 classes et donc ne présente pas les particularités du « rural » annoncé par l’IENA. L’IENA a expliqué pour cette école que c’était le projet de l’école ( le lien avec le collège et action sur numérique) qui avait retenu l’attention de l’IEN.
Circonscription de Lencloître : Lencloître mat. Le SNUipp-FSU a fait remonter qu’avec une seule école, on était loin d’un pôle ! L’IEN a expliqué qu’elle cherchait des postes proches effectivement pour construire un pôle dans le secteur géographique Lencloître-Mirebeau.
Circonscription de Poitiers Ouest : Quinçay. Le SNUipp-FSU a demandé ce qui avait conduit à retenir cette école qui ne semblait pas correspondre aux critères données par l’IENA. L’IEN n’a pas donné d’explication.
L’IENA a indiqué qu’il allait encore consulter l’IA avant d’arrêter la liste des 5 nouvelles implantations de postes PEMF.
Le SNUipp-FSU a demandé ce qui allait se passer si ces 5 nouveaux postes restaient vacants au mouvement. L’IENA a indiqué que cela n’était pas encore à l’ordre du jour et que la situation serait étudiée à l’issue de la première phase du mouvement…. A suivre.
Pour le SNUipp-FSU 86 : Yann Bailly, Stéphanie Barrau, Fabienne Laîné, Matthieu Menaut