Le ministère a publié mercredi 6 octobre en soirée une note aux recteurs-trices concernant la commémoration de l’assassinat de Samuel Paty. Plus tôt dans la journée, les organisations syndicales avaient été conviées à une réunion d’échanges sur ce sujet auprès de la Dgesco.

Le SNUipp-FSU y a rappelé quelques principes.

La spécificité du public du premier degré doit être prise en compte lors de cette commémoration qu’il n’est pas possible de réaliser avec de jeunes enfants. Nous avons fait référence à l’imposition l’année dernière de la minute de silence dans certaines écoles avec toutes les tranches d’âge.

Nous avons insisté sur le libre choix des enseignant-es à organiser ce moment et la nécessité de ne pas l’imposer dans toutes les classes. Par ailleurs, nous avons redit que le travail sur la liberté d’expression est un travail au long cours qui ne peut s’improviser.

Le Dgesco a répondu à nos interrogations en nous assurant que ce temps n’aurait pas de forme contrainte, qu’il serait laissé à la main des équipes et qu’il n’y aurait aucune tonalité injonctive. Pour le premier degré, il ne pourrait se mettre en place qu’à partir du cycle 3.

Au vu du courrier du ministre aux recteurs-trices, il faut donc s’en tenir à la phrase :

« Les écoles et les établissements pourront organiser un temps de recueillement en mémoire de Samuel Paty, et consacrer une heure de cours du vendredi 15 octobre 2021 à un temps d’échanges, dont le contenu sera laissé au choix des équipes en fonction de leurs situations respectives et en tenant compte notamment de l’âge des élèves. »

C’est bien ce texte qui fait référence et aucune injonction d’IEN ne pourra donc déborder de ce cadre.

voir circulaire aux recteurs-trices ci-dessous

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