Partout en Europe les travailleuses et les travailleurs descendent dans la rue pour exiger des augmentations de salaires. En France, un mouvement historique s’est opposé à la réforme des retraites. Il y a urgence à imposer une autre répartition des richesses qui mette fin à l’austérité, permette d’augmenter les salaires, les pensions et d’accéder enfin, à l’égalité femmes-hommes. Pour toutes ces raisons l’intersyndicale «appelle, le 13 octobre, à se mobiliser par des rassemblements, des manifestations, des actions, y compris par la grève et des débrayages, pour plus de justice sociale.»

 Intention de faire grève à envoyer à son IEN avant mardi 10 octobre minuit ! 

Communiqué intersyndicaux 

National

Fonction publique

https://fsu.fr/le-vendredi-13-octobre-la-fonction-publique-mobilisee-contre-lausterite-pour-les-salaires-et-legalite-professionnelle-femmes-hommes/

Départemental

 

Qui peut faire grève ?

L’ensemble des professeur-es des écoles, psyEN et AESH ont le droit de faire grève : les adjoint-es comme les directrices-teurs, les enseignant-es spécialisé-es, les enseignant-es en stage, les titulaires, les non-titulaires, les stagiaires INSPE, les professeur-es des écoles recruté-es sur liste complémentaire, les conseiller-es pédagogiques, les AESH…  Les seuls personnels n’ayant pas le droit de grève sont les chef-fes d’établissement du second degré.

Lorsqu’un préavis de grève a été déposé, toute personne exerçant des fonctions d’enseignement dans une école, doit déclarer au moins 48 heures avant la grève son intention d’y participer. La personne qui participerait à un mouvement de grève sans s’être préalablement déclarée gréviste encourrait une sanction disciplinaire. En revanche, la personne qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer.

Attention, UNIQUEMENT POUR LES PERSONNELS NON CHARGÉ·ES DE CLASSE le jour de la grève (Rased, Conseiller·ères péda, ULIS, directeur-trice en décharge etc), aucune déclaration d’intention de faire grève est nécessaire.

Intention de faire grève pour réussir cette mobilisation !

Intention à envoyer à son IEN avant mardi 10 octobre minuit pour la grève du vendredi 13 octobre.
Monsieur /Madame l’Inspecteur,

Je vous informe de mon intention de participer au mouvement de grève du 13 octobre 2023 à partir de 9h. Ceci est une déclaration d’intention qui ne présage en rien de ma participation effective à ce mouvement. Conformément à la loi, je vous rappelle que cette lettre « est couverte par le secret professionnel et ne peut être utilisée que pour l’organisation du service d’accueil » (article L133-5).

Le …..

Nom :

Prénom :

Affectation :

Adresse des circonscriptions

Circonscription Centre Vienne ASH ienp2.ia86@ac-poitiers.fr
Circonscription de Châtellerault iench.ia86@ac-poitiers.fr
Circonscription de Lencloitre ienlencloitre@ac-poitiers.fr
Circonscription de Montmorillon ienmo.ia86@ac-poitiers.fr
Circonscription de Poitiers Est ienp3.ia86@ac-poitiers.fr
Circonscription de Poitiers Nord ienpnord@ac-poitiers.fr
Circonscription de Poitiers Ouest ienp1.ia86@ac-poitiers.fr
Circonscription de Poitiers Sud-Vienne ienp5.ia86@ac-poitiers.fr

Pour rappel, la FSU-SNUipp 86 invite les collègues à envoyer leur intention de grève, même s’ils/elles ne sont pas grévistes, pour montrer leurs préoccupations aux thématiques de cette journée : retraites… mais aussi conditions de travail, postes, salaires.

Participation

En attendant le lien pour indiquer la participation de votre école, envoyez nous un mail à snu86@snuipp.fr

Programme de la mobilisation

Sur Châtellerault

Départ : 10h – Kiosque

Sur Poitiers

Départ :  14h Promenade des cours
Arrivée : Centre ville

Informations aux parents

Les enseignant-es grévistes informent par écrit les familles, si possible au moins 48 heures avant, qu’il n’y aura pas classe.

Une lettre aux parents pour expliquer les raisons de la grève peut être donnée aux parents, soit en main propre, soit sous pli cacheté.

Modèle de lettre aux parents  : … en construction

Après la grève, procédure salaire

Pour les retenues de salaire, il appartient à l’Administration de faire la preuve de la participation à la grève. Ainsi les grévistes, quelle que soit leur fonction, ne répondent à aucune enquête, ne s’inscrivent sur aucune liste, ne signent quelque état que ce soit.
Les directeurs et directrices n’ont à accomplir aucune tâche administrative particulière à ce sujet, sinon transmettre les documents de l’Administration aux non-grévistes qui les gèrent eux-mêmes. Ils ne certifient rien.
Pourquoi cette démarche ?
Entre 1934 et 1939, lors des grèves de la Fonction Publique, des listes de grévistes ont été établies et signées par les grévistes eux-mêmes.
Entre 1940 et 1944, sur la base de ces listes, un certain nombre de fonctionnaires ont été inquiétés par les gouvernants et les occupants de l’époque, ce qui a provoqué révocation et déportation.
Dès la fin de la guerre, la vigilance syndicale a donc été renforcée, afin que ces faits ne se reproduisent : les grévistes ne remplissent et ne signent aucun document. Cette consigne demeure.