Groupe départemental sur la direction d’école (GDDE) du 13 décembre 2024
Présent-es : M. Barthelemy (IA-Dasen), M Artaud (IA Adjoint), M. Bocquier (DVS), 8 directeur-trices (Béthines, Châtellerault J.Baker, Morton, Jaunay-Marigny Paul Eluard, Orches, Morton, pôle éducatif St Gervais, Bellefois Neuville,) , 1 FSU-SNUipp 86, 1 SE UNSA , 1 FO
Sommaire
Tour de table sur le ressenti en cette fin de période
- Les collègues directeurs font part de leur inquiétude sur la circulaire maladie et son application (lien) : il est évoqué le problème de délai entre l’annonce de la maladie d’un enfant et la réponse des CMS ou du Dr Ducellier (une semaine de délai pour informer les parents d’une maladie dans l’école, est-ce encore utile ?) .
Le Dasen annonce que le Dr Ducellier sera en retraite à la fin du mois. Un recrutement est en cours. Il propose de revoir le fonctionnement des CMS, et de prévoir une information sur la circulaire santé auprès des directeur-trices.
- Des questions se posaient aussi sur les absences des élèves justifiées ou pas, légitimes ou pas, sur le problème de certains certificats médicaux “de complaisance”, sur le retour des enfants ou pas (varicelle par ex). Les collègues demandent une harmonisation et de la communication entre les CMS.
- L’école inclusive pose toujours des difficultés : enfants à trouble de comportement en augmentation, délai de retours MDPH allongés.. c’est coûteux en temps, en énergie et en climat scolaire. Il faudrait mettre en commun des protocoles, une échelle de sanction… Le climat scolaire est de plus en plus problématique. Que faire ? Quelles conditions pour un aménagement de scolarité ? Exclusion temporaire ? Brigade d’appui ? Gestion en équipe ? Cela pourrait être un point de travail pour un prochain GDDE. C’est peut être la façon de travailler qu’il va falloir examiner pour toute la classe, pas forcément pour l’enfant à comportement troublé.
Le Dasen dit sa satisfaction de la bonne relation entre MDPH et EN sur département, il se réjouit que beaucoup d’AESH soient mutualisées ! Pour la FSU-SNUipp 86, il y a aucune raison d’être satisfait, nous nous étions opposés aux propos du DASEN en CDEN déjà en novembre. Il manque des AESH dans la Vienne. Le taux de mutualisation des AESH, qui a un impact sur leurs conditions de travail, est beaucoup plus important que dans les autres départements : 72 % en Charente, 73% dans le 17, 64% dans le 79 et… 82 % dans la Vienne. La FSU-CGT Educ’action remet en cause le travail effectué par la MDPH 86, dont les personnels des écoles ne comprennent pas les non reconnaissances pour certain-es élèves. Il y a 3,7% d’élèves en situation de handicap en France, 3,6 % dans l’académie… 2,9 % dans la Vienne.
- Les directeur-trices évoquent leur difficulté pour accueillir les personnes en physique ou au téléphone : besoin d’une personne en plus dans les écoles (cf médiateurs pendant covid dans certaines écoles), les services civiques peuvent contribuer à cet accueil. La directrice de J.Baker, Châtellerault, qui bénéficie cette année d’une personne en appui à la direction confirme la plus value de l’aide à la direction pour la direction mais aussi pour le pédagogique. La FSU-SNUipp revendique :
- la création d’une aide pérenne à la direction et au fonctionnement de l’école par la création d’emplois statutaires à temps plein sur tout le territoire.
- Augmenter significativement le temps de décharge sans mission supplémentaire pour toutes les écoles et aucune direction en deçà d’un ¼ de décharge
- Il est également évoqué le problème des enfants en couche en petite section. Les parents comptent sur l’école pour régler la propreté de leur enfant, alors que ce n’est pas son rôle.
- De plus en plus de parents sont sur leurs portables à la récupération des enfants, pendant RV…
- Le manque de personnels RASED est dénoncé, surtout les psychologues pour les dossiers, les bilans et les autres besoins. La question des enveloppes des RASED est posée.
M. Artaud dit que le rectorat a des idées là- dessus : Faut-il continuer à mettre en place des interventions comme aujourd’hui (par ex 20 minutes tous les 15 jours) ? Il dit que toutes les études montrent que sortir les élèves de la classe n’est pas satisfaisant, pertinent.
Le Dasen demande s’il y a une plus value d’une intervention saupoudrée ? Ne vaudrait-il pas mieux des interventions plus massées (même si moins d’enfants seraient concernés). Il s’interroge de la réalité de la mise en place dans les classes de ce qui est vu en formation. Il se félicite cependant de ce qu’il a mis en place sur le département avec la brigade formation.
Pour la FSU-SNUipp, cette réponse est totalement discordante avec les réalités et besoins du terrain, et utilise toujours la même stratégie : par manque de moyens, on réinterroge la mise en oeuvre, comme la partie pédagogique, où comment tenter de nous faire avaler de faire toujours mieux avec moins. Oui il manque des personnels RASED et cela dans tous les domaines et les secteurs, OUI il manque des moyens pour fonctionner comme des enveloppes de frais de déplacement, OUI les brigades d’appui ont une mission essentielle mais NON ils/elles n’interviennent pas sur des missions de RASED, OUI il manque des départs en formaiton CAPPEI, OUI il manque des recrutements de PSY Eda.
M. Artaud indique que le redécoupage des circonscriptions va de fait amener la discussion de réorganisation des RASED. Un groupe de travail serait prévu en janvier.
La FSU-SNUipp est revenu également sur le besoin de formation continue choisie, sur temps de classe et de l’importance d’avoir du temps ensuite pour s’approprier les choses, réfléchir, mettre en place.
Services civiques
Le recrutement s’est terminé avant-hier, un peu prématurément. 69 Services civiques ont été recrutés cette année (un de plus que l’an dernier). 22,5 % des écoles sont pourvues. Problème du vivier sur le rural.
Ça se passe en général plutôt bien dans les écoles (seulement 1 à 3 contrats suspendus). Le 86 recruterait plus que les départements voisins.
Règlement type départemental
Claire Bren a présenté le RI dynamique, en train d’être travaillé, pour le présenter au CDEN. M. Artaud remercie les OS pour le travail mené en amont.
Évaluations nationales
Pas de point car la DEEP n’a pas encore mis à disposition de l’ académie les résultats aboutis.
Le Dasen dit que les résultats aux évaluations internationales interrogent en maths et sciences.
On constate dans l’étude TIMSS au niveau CM1 un décrochage des filles par rapport aux garçons en math ce qui interroge. Il faudrait peut-être garder des moments avec des groupes de recherches uniquement filles ou garçons…
NEFLE
présentation par Alexandre Menanteau
34 projets validés pour 735000€ (5 privés), dont 18 écoles (16 publiques) (surtout pour classe flexible, aménagement de l’ espace, école dehors…) : 254000€
3 à 4000 € par projet en général, travail en interdegré pour que les collèges portent le projet et que les écoles puissent en profiter.
Répartition des projets : 6 Poitiers Sud, 2 Poitiers Ouest, 2 Poitiers Nord, 3 Montmorillon (2 privés), 1 Lencloitre, 4 Châtellerault.
Il faut un projet ficelé : de l’aide par la commission d’appui au rectorat est possible. Un cofinancement par la mairie est un plus.
Pour Poitiers et Châtellerault, il faut souvent monter un projet à N-1, pour que ce soit intégré dans le budget suivant. Cela bénéficie plus pour le moment aux communes rurales.
Actuellement en suspens : en attente des budgets 2025.
PPMS unifié
Présentation par Alexandre Menanteau
- Quelques années pour y passer, pas de plan académique encore élaboré. (jusqu’à rentrée 2028)
- rencontres avec DSI pour pouvoir proposer un outil numérique pour accompagner la démarche
- outil de collecte et d’archivage en ligne des PPMS (dématérialisation)
- possibilité pour les écoles qui le souhaitent d’être accompagné par EMS et CPC
La FSU-SNUipp rappelle que la loi Rilhac “transfère l’élaboration des PPMS aux autorités académiques”, hors ce sont toujours les directeurs-trices qui les rédigent.
Le Dasen répond que l’académie ne peut pas écrire le PPMS pour toutes les écoles, mais le but est de mettre à disposition un outil, des infos (cartes…) pour aider les directeur-trices à sa rédaction.
Le temps de réunion étant largement dépassé, les points restants (formation des directeurs et LADE) n’ont pas été abordés.